Paris : Deux hommes poussés dans la Seine et un troisième poignardé lors d'une rixe
RIXE•Les victimes ont été rapidement secourues par les sapeurs-pompiersCaroline Politi
Les origines de la rixe restent encore mystérieuses mais policiers et pompiers en sont persuadés, le drame a été évité de justesse. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3h30 du matin, sous le Pont-Neuf, au cœur du 1er arrondissement de Paris, un homme de 23 ans a été poignardé à trois reprises au niveau du fessier et ses deux amis, de 20 ans et 22 ans, ont été poussés dans la Seine par un groupe d’une quinzaine d’individus, a appris ce lundi 20 Minutes de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les trois victimes, originaires du Val-de-Marne, se trouvaient avec trois autres amis sur le quai Georges Pompidou lorsque l’autre groupe est venu à leur rencontre. L’une des victimes a assuré aux enquêteurs que ces derniers souhaitaient leur voler leurs affaires, un de ses amis a précisé que la bagarre aurait éclaté « spontanément ». Selon ce dernier, quelques minutes après le début de la bagarre, un de ses amis gisait dans une large mare de sang tandis que ses deux autres camarades étaient jetés dans l’eau.
Leurs jours ne sont pas en danger
Immédiatement prévenus, les sapeurs-pompiers ont repêché les deux jeunes hommes indemnes. « La Seine est bien plus dangereuse que la plupart des gens le pense. Il y a de très forts courants, l’eau est gelée et de nuit, en plus, cela aurait vraiment pu mal se terminer », insiste une source proche de l’enquête. Les trois victimes – le jeune homme blessé au fessier et ses deux amis – ont rapidement été transportées à l’hôpital sans que leurs jours ne soient en danger.
« Pour l’instant, on recoupe les différentes versions », poursuit cette source. Les images des caméras de vidéosurveillance sont notamment scrutées pour tenter de comprendre le déroulé de cette rixe et tenté d’appréhender les suspects. Le groupe d’une quinzaine de personnes a, en effet, rapidement pris la fuite en direction de la Concorde. Le couteau de l’agression n’a pas non plus été retrouvé.