ENQUETEDeux personnes interpellées après l’incendie d’une école à Lille

Lille : Deux personnes interpellées après l’incendie de l’école Hachette

ENQUETEL’enquête, qui se poursuit, a permis de placer en garde à vue deux suspects après l’incendie qui a partiellement détruit une école maternelle
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • Un incendie avait détruit en partie une école maternelle de Lille en avril dernier.
  • Une enquête de police a permis d’identifier deux suspects pour ce sinistre d’origine volontaire.
  • Les mis en cause, dont un est mineur, ont été interpellés mardi.

Mardi, deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue après l’incendie d'une école maternelle d’un quartier populaire de Lille, a-t-on appris, mercredi, auprès du parquet.

« Dans la suite des investigations qui sont toujours en cours, deux individus, dont un mineur, ont été interpellés et placés en garde à vue », a indiqué le parquet de Lille. Une enquête pénale avait été ouverte pour destruction par incendie après ces faits qui « font encourir à leurs auteurs 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros », avait indiqué la procureure de la République de Lille, Carole Etienne, le lendemain des faits.

Un incendie « provoqué » selon la police

L’incendie, qui a eu lieu le 22 avril, « a été provoqué » selon une source policière. Cette même source précise que « le ou les auteurs sont entrés par l’arrière du bâtiment en brisant une vitre, ont mis le feu dans une salle de cours qui s’est propagé au dortoir ».

Selon Élise Valembois, lieutenante chez les pompiers, les secours avaient été victimes sur le trajet « de tirs de mortiers, qui n’ont pas fait de blessé ni touché nos véhicules et n’ont pas augmenté le délai d’intervention ».

Un « acte délirant »

Au lendemain de l’incendie, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’était rendu dans la caserne de pompiers sollicitée pour réaffirmer sa volonté d’intensifier la lutte contre les trafics de drogue, soulignant que « la République ne sera pas intimidée ».

La maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait pour sa part dénoncé un « acte délirant ». « On gêne les trafiquants. Donc ils répondent, en attaquant la République dans ce qu’elle a de plus symbolique, l’école », avait-elle déclaré.