ENQUETEUn homme aurait poignardé mortellement son épouse avant de se suicider

Côte-d’Or : Un homme aurait poignardé mortellement son épouse de 46 ans avant de se suicider

ENQUETELe corps sans vie de la victime a été retrouvé vendredi soir par les gendarmes à son domicile de Beire-le-Châtel (Côte-d’Or), avant que celui de son compagnon ne soit découvert au pied d’un viaduc
Jérémy Laugier

J.Lau. avec AFP

Les gendarmes de Côte-d’Or ont été alertés vendredi soir par une femme. Selon celle-ci, son ex-époux venait de lui confier qu’il avait « tué sa compagne actuelle et qu’il allait mettre fin à ses jours », comme le précise ce lundi le parquet de Dijon dans un communiqué. Lorsque les gendarmes se sont rendus au domicile de la victime, à Beire-le-Châtel (Côte-d’Or), ils ont découvert le corps sans vie d’une femme de 46 ans poignardée, avec deux couteaux de cuisine ensanglantés sur les lieux.

Le véhicule de son conjoint, alors activement recherché, était retrouvé vide à une soixantaine de kilomètres de là, au bord de l’autoroute A6, près de Pouilly-en-Auxois (Côte-d’Or). Le corps de l’homme âgé de 46 ans était découvert peu après, au pied d’un viaduc de l’autoroute « d’où il venait manifestement de se jeter », explique le parquet de Dijon.

« Une quinzaine de plaies au niveau du thorax et du cou »

Une autopsie, pratiquée dimanche, a révélé que le corps de la quadragénaire portait une « quinzaine de plaies causées par deux armes blanches », localisées « au niveau du thorax et du cou », ajoute le parquet. Il n’a pas été retrouvé de plainte ou de procédure en cours pour des violences conjugales antérieures au sein de ce couple, poursuit la même source, qui relève toutefois que cet homme avait été condamné en juillet 2017 à une peine de jours-amende pour des faits de violences sur son ex-épouse.

Il avait également été condamné en mars 2019 à une amende pour avoir effectué des fouilles archéologiques sans autorisation. Il était convoqué devant le tribunal correctionnel de Dijon en septembre pour vol et il faisait actuellement l’objet d’une composition pénale pour détention irrégulière d’armes de collection. En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, contre 146 en 2019, selon le décompte du gouvernement.