Poitiers : Une jeune fille blessée au couteau devant un collège
ALTERCATION•La jeune fille qui a porté les coups de couteau à une élève de troisième et en a frappé une autre est toujours en fuite20 Minutes avec AFP
L'essentiel
- Une jeune fille a été blessée par un coup de couteau devant un collège de Poitiers, une autre a reçu des coups.
- D’abord en fuite, l’auteure des coups a été interpellée, elle est âgée de 14 ans.
- La victime avait déjà déposé une main courante contre elle, avant l’agression.
L’altercation a viré au drame. Ce vendredi, une jeune fille élève de troisième a été blessée d’un coup de couteau à l’abdomen devant le collège François Rabelais de Poitiers et une autre a été frappée par une troisième jeune fille, a indiqué la préfecture de la Vienne. Cette dernière a été interpellée et placée en garde à vue.
La blessée a été hospitalisée au CHU de Poitiers, mais son pronostic vital « n’est pas engagé », selon le parquet. Une autre jeune fille a été frappée à coups de poing avant que l’adolescente soupçonnée ne s’enfuie avant d’être interpellée.
Une main courante avait été déposée
La jeune fille soupçonnée d’avoir porté les coups, âgée de 14 ans, devait être déférée samedi et une information judiciaire ouverte pour violences aggravées avec arme, préméditation et devant un établissement scolaire, ayant entraîné une incapacité de plus de huit jours.
Une altercation, pour une raison indéterminée, s’était « produite entre jeunes ce matin, avant le début des cours », aux alentours de 8h, avait auparavant indiqué la préfecture dans un communiqué.
Selon un témoin de la scène, la bagarre a éclaté à l’extérieur du collège : « On a entendu crier, on a su que c’était un coup de couteau. Une fille est partie, elle n’était pas du collège. Tout le monde a été traumatisé, certains élèves sont rentrés chez eux », raconte-t-il. Selon la mère de la victime interrogée dans l’après-midi par un correspondant de l’AFP, « elle va bien ». La suspecte avait déjà menacé sa victime et une main courante avait été déposée mardi au commissariat de Poitiers.
Une cellule psychologique ouverte
« Les assistants d’éducation présents ont porté les premiers secours. J’ai une pensée pour la victime. La communauté éducative est choquée », a précisé Thierry Claverie, directeur des services départementaux de l’Education nationale (Dasen) arrivé sur place à la mi-journée. « C’est un établissement ordinaire sans problématique particulière. Nous sommes sur des phénomènes extérieurs à l’établissement. Il faut qu’on soit collectivement engagé contre la violence », a-t-il ajouté.
Une cellule d’écoute psychologique a été mise en place par les services académiques pour prendre en charge les élèves qui ont assisté à la scène.