Les fumeurs de chicha étaient planqués dans le placard d’une crêperie

Couvre-feu à Roubaix : Les fumeurs de chicha étaient planqués dans le placard d’une crêperie

COUVRE-FEULes policiers ont découvert un bar à chicha clandestin au-dessus d’une crêperie
Mikaël Libert

Mikaël Libert

L'essentiel

  • Un nouvel établissement clandestin a été découvert par la police à Roubaix.
  • Après la salle de jeu, il s’agissait cette fois d’un bar à chicha.
  • Surpris, la plupart des clients ont tenté de se dissimuler dans une pièce obscure.

Mardi soir, les policiers de Roubaix ont de nouveau découvert un établissement clandestin accueillant du public malgré la crise sanitaire et le couvre-feu. Il s’agissait cette fois d’un bar à chicha installé au-dessus d’une crêperie.

Ils étaient nombreux, mardi, vers 20 h, a se présenter devant la porte de cette crêperie de la rue du Grand chemin, à Roubaix : polices municipale et nationale, pompiers, services de sécurité et d’hygiène et même une adjointe au maire. Le bruit courait qu’un établissement clandestin attirait du public à l’étage de ce restaurant et il s’agissait donc d’en avoir le cœur net.

Tapis dans l’obscurité d’une petite pièce

Aux coups sur la porte et aux appels répétés à ouvrir, personne n’a répondu. Du coup, c’est le propriétaire du bâtiment qui a été tiré du lit pour permettre à tout ce petit monde d’entrer dans les lieux. Lieux qui n’étaient pas vides puisque trois personnes se trouvaient à l’étage : le gérant de la crêperie et deux hommes qu’il a présentés comme étant « des amis ». Rien de très répréhensible donc à première vue.

Mais les policiers ont remarqué une porte fermée à clé au fond de la pièce où se trouvaient les trois hommes. Une fois déverrouillée sans enthousiasme par le gérant, il s’est avéré que la porte donnait sur une sorte de grand placard plongé dans l’obscurité. Et dans cette pièce, tapis dans le noir, une dizaine de personnes se dissimulaient.

Difficile de justifier cela pour le gérant, lequel a été interpellé et placé en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui en raison du contexte sanitaire. Ses deux « amis » et les occupants du placard, 16 personnes en tout, ont été verbalisés pour un motif qui n’a pas été précisé.