TRAFIC DE STUPEFIANTSLe confinement à Marseille ne freine pas le trafic de drogue selon la PJ

Confinement à Marseille : La situation ne freine pas le trafic de drogue selon le directeur de la PJ

TRAFIC DE STUPEFIANTSSelon Eric Arella, alors que le premier confinement avait freiné le trafic de stupéfiants à Marseille, ce second confinement n’a pas d’incidence
Mathilde Ceilles

M.Cei.

Dans une interview accordée au Parisien, le directeur interrégional de la police judiciaire de Marseille Eric Arella affirme que « le confinement ​en cours […] ne donne pas l’impression vraiment de freiner la vente de produits stupéfiants » dans la deuxième ville de France, malgré notamment les restrictions de circulation en vigueur.

Cette situation diffère du premier confinement, selon Eric Arella, qui affirme avoir noté au printemps dernier une « incidence » sur le trafic de stupéfiants à Marseille. « Les équipes locales, après avoir vite écoulé leurs stocks, ont été ensuite en difficulté pour se réapprovisionner, ce qui a entraîné une baisse du trafic de drogue. »

Dans cette interview, accordée quelques jours après l’impressionnante fusillade qui a éclaté dans les quartiers Nord de Marseille, Eric Arella affirme que les règlements de comptes sont en baisse dans les Bouches-du-Rhône. « Jusqu’en 2016, on comptabilisait dans les Bouches-du-Rhône une moyenne de vingt-quatre règlements de comptes par an (tentés ou commis), soit 30 % des statistiques nationales, affirme-t-il auprès de nos confrères. Depuis 2017, la tendance est à la baisse : treize en 2017, vingt et un en 2018, onze en 2019 et onze encore depuis le début de l’année. »