Hautes-Alpes : L’ancienne cheffe du renseignement territorial découverte morte, son fils s’accuse du meurtre
HAUTES ALPES•Le corps de l’ancienne cheffe du Renseignement territorial des Hautes-Alpes a été découvert mardi à son domicile, son fils de 16 ans s’accuse du meurtre20 Minutes avec AFP
L’ancienne cheffe du Renseignement territorial des Hautes-Alpes tuée par son fils ? Selon le parquet, le fils âgé de 16 ans de l’ancienne cheffe du Renseignement territorial des Hautes-Alpes, retrouvée morte à son domicile mardi, a avoué ce mercredi matin en garde à vue avoir tué sa mère.
L’adolescent né en septembre 2004 « a reconnu avoir tué sa mère dans des circonstances qui devront être précisées au regard notamment des éléments médicaux légaux et de l’autopsie », a souligné le procureur de la République de Gap, Florent Crouhy. L’adolescent doit être présenté dans l’après-midi à un magistrat du pôle criminel de Grenoble en vue d’une probable mise en examen par un juge d’instruction.
« Le mineur est en garde à vue depuis mardi soir pour homicide », a précisé le procureur. L’adolescent a été notamment trouvé en possession du téléphone portable et de la carte bancaire de sa mère.
Le corps coincé entre une porte-fenêtre et un volet
La victime, Martine. B, âgée de 57 ans, a été retrouvée morte mardi à son domicile du village de Montgardin près de Gap. Le corps de la policière, retraitée depuis cet été, était coincé entre une porte-fenêtre et un volet, la tête recouverte d’un sac plastique. Une autopsie du corps est prévue dans les prochains jours à l’Institut médico-légal (IML) de Grenoble.
Une laisse de chien et un câble électrique étaient enroulés autour de son cou. Une enquête pour « disparition inquiétante » avait été ouverte la veille alors que la quinquagénaire n’était pas joignable depuis près d’une semaine. Les gendarmes cherchaient à la joindre, en tant que représentant légal, car son fils avait été interpellé à Briançon, lundi, en possession de près de 30 grammes d’herbe de cannabis et placé en garde à vue.
« Compte tenu du lieu de la découverte du corps et de sa position, l’intervention d’un tiers ne fait aucun doute », avait indiqué mardi soir le procureur de la République de Gap. « La victime aurait été tuée sur place et le corps a été visiblement manipulé », avait aussi souligné une source proche du dossier.
Ouverte par le parquet de Gap pour homicide volontaire, l’enquête est menée par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Marseille, co-saisie avec la Brigade de recherches (BR) de Gap et la brigade locale de la gendarmerie de Chorges.