Des meubles jamais vendus et remboursés à un client fictif qui en l’occurrence n’était autre qu’une employée du magasin. Voilà le stratagème qui a conduit une salariée d’une enseigne d’ameublement de l’agglomération toulousaine à être placée en garde à vue lundi par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance astucieuse​ (BRDA).

L’affaire a débuté au mois d’août quand l’enseigne a signalé une première anomalie : « une annulation de vente avec retour de marchandise et remboursement suspect », indique la direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Une carte bancaire, plus exactement un compte « Nickel », avait été créditée sans que l’on retrouve la moindre trace de la marchandise en question qui aurait dû réintégrer les stocks.

8.000 euros de meubles fantômes

Les enquêteurs ont fini par remonter jusqu’à la titulaire du compte et par identifier 10 versements frauduleux du même type. L’employée indélicate aurait ainsi encaissé plus de 8.000 euros.

Elle a été présentée à un magistrat à l’issue de sa garde à vue et sera jugée prochainement par le tribunal correctionnel.