AFFAIREAprès des soupçons de trafic d’espèces animales protégées, un zoo dément

Calvados : Un zoo soupçonné de trafic d’espèces animales protégées, les propriétaires démentent

AFFAIRELe parc animalier normand estime être accusé à tort à la suite d'une dénonciation calomnieuse et nie toute « transaction financière », affirmant ne pas gagner « un centime sur les animaux »
David Hallyday et PETA s'associent contre les cirques animaliers
20 Minutes avec agence

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Des gendarmes ont interrogé quatre responsables du parc animalier du Cerza à Hermival-les-Vaux (Calvados), ce mardi, dans le cadre d’une enquête pour trafic d’espèces animales. Les investigations menées en collaboration avec l’office national de la biodiversité cherchent à mettre au jour d’éventuels manquements à la convention de Washington, rapporte Ouest France.

Ce texte de loi s’applique dans le monde entier depuis 1973 et vise à protéger les animaux menacés lorsque ces derniers font l’objet d’un commerce. Il prévoit entre autres le traçage des individus appartenant aux espèces les plus rares. Le nombre d’animaux ou les types d’espèces concernées par les soupçons qui entourent le zoo du Cerza n’ont pas été précisés.

Le zoo dément fermement tout trafic

Reste que le parc animalier précise par la voix de son avocat qu’il « ne gagne pas un centime sur les animaux, il n’y a aucune transaction financière » malgré les quelque 12.000 transferts d’animaux effectués depuis 1986, ajoute Ouest France. Les responsables de l’établissement savent qu’ils font « l’objet d’une enquête préliminaire depuis deux ans et demi après une lettre de dénonciation calomnieuse venant d’une association anti-zoo ». Ils assurent d’ailleurs être eux-mêmes désireux depuis longtemps de s’expliquer devant la justice et se disent « très heureux de pouvoir enfin le faire » et « très sereins ».

« Le Cerza n’a jamais trafiqué. Aucun animal n’a été vendu à part des lapins, des chèvres et des cochons d’Inde, affirment des représentants du zoo. L’argent récolté était au profit de Cerza Conservation, notre association qui travaille à la préservation des espèces », ajoutent-ils. La structure se défend également en expliquant avoir acquis deux rhinocéros il y a plus de dix ans car ceux-ci risquaient d’être abattus.