Lorient : Un million d’euros saisis et six trafiquants présumés interpellés
DROGUE•Au total, quinze personnes avaient été placées en garde à vue20 Minutes avec AFP
Il était sans emploi mais vivait dans le luxe, s’affichant avec des liasses de billets et au volant de voitures de luxe. Un homme suspecté d’être à la tête d'un trafic de drogue a été interpellé à Lorient (Morbihan). Au total, six personnes ont été mises en examen et plus d’un million d’euros de biens ont été saisis, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour trafic de stupéfiants et blanchiment, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Lorient. Le principal mis en cause, un Lorientais âgé d’environ 35 ans, s’affichait régulièrement sur les réseaux sociaux.
« A l’issue des gardes à vue de 15 personnes, six ont été mises en examen jeudi, dont cinq ont fait l’objet d’une détention provisoire ou d’une incarcération provisoire. La sixième a été placée sous contrôle judiciaire strict », a indiqué le procureur de la République de Lorient, Stéphane Kellenberger, dans un communiqué.
Lamborghini Huracan, Audi RS3…
Soupçonné de s’être livré à un important trafic de cocaïne dans Lorient et ses environs, la tête de ce réseau a fait l’objet d’écoutes téléphoniques après un signalement aux services de police, en mars 2019. Les investigations ont révélé que le principal suspect « pourtant sans emploi, ni source licite de revenus, vivait dans un appartement acheté à Lorient, possédait divers véhicules, outre un bateau, des montres et effets de luxe, tandis qu’il utilisait une Lamborghini Huracan, une Audi RS3, une moto », précise le parquet.
Une opération déclenchée le 7 juin a permis la saisie de trois kilos de cocaïne, de près de 175.000 euros en espèces, ainsi que d’une arme de poing et d’un fusil. Plusieurs autres biens notamment des véhicules et objets de luxe ainsi que plus de 300.000 euros sur des comptes bancaires et des assurances-vie ont aussi été saisis, soit au total « plus d’un million d’euros », a précisé le parquet, ajoutant que les recherches doivent encore se poursuivre, sur commissions rogatoires.