PRISONPrivés de parloir, des détenus refusent de retourner en cellule à Perpignan

Coronavirus à Perpignan : Privés de parloir, des détenus refusent de regagner leurs cellules

PRISONCe mardi matin, déjà, une mutinerie a eu lieu à la maison d'arrêt de Grasse
Nicolas Bonzom

N.B.

Des détenus du centre pénitentiaire de Perpignan (Pyrénées-Orientales) ont refusé de regagner leurs cellules après leur promenade, ce mardi après-midi. Auprès de 20 Minutes, la direction interrégionale des services pénitentiaires de Toulouseindique que tout est rentré dans l’ordre dans cette prison, et qu'il n’y a aucun blessé.

« Il y a eu un blocage des cours de promenade sur la réintégration des détenus. Ils n’ont pas voulu remonter, et ont fait un blocage collectif, indique Frédéric Jenot, le secrétaire local du syndicat FO Pénitentiaire à Perpignan. La discussion tournait autour des restrictions autour des cantines, et de la suspension des parloirs. Au bout d’une vingtaine de minutes, les détenus ont commencé à réintégrer leurs zones d’hébergement. »

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Ce mardi matin, à la maison d’arrêt de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, une mutinerie a eu lieu lors de la promenade d’une centaine de détenus. C’est l’annonce de la suspension des parloirs, dans le cadre des mesures contre l’épidémie de coronavirus, qui a provoqué cette réaction. Tout est rentré dans l’ordre aux alentours de 14 h.