En octobre 2017, un « cambriolage », avait tourné au drame, au jardin de Saint-Adrien, à Servian, dans l'Hérault.​ Deux hommes avaient pénétré à la nuit tombée dans ce havre de paix, distingué en 2013 comme « le jardin préféré des Français ». Ils sont soupçonnés d’avoir exigé, apprenait-on alors, qu’on leur remette de l’argent. Le propriétaire des lieux est accusé d’avoir tiré mortellement sur l’un deux, l’autre avait fui.

Quinze jours plus tard, l’affaire connaissait un rebondissement : l’homme qui avait pris la fuite était arrêté, et lors de son audition, il avait accusé le propriétaire d’avoir pris part au cambriolage. Ce dernier était alors interpellé et placé en détention provisoire. Depuis, le propriétaire du jardin de Saint-Adrien ne cesse de clamer son innocence.

Meurtre, tentative de meurtre et complicité de tentative d’extorsion

Ce dimanche, Raphaël Balland, le procureur de la République de Béziers, indique qu’il a été décidé le renvoi du propriétaire devant les assises : « Sur réquisitions du parquet de Béziers, la juge d’instruction a ordonné la mise en accusation du propriétaire des lieux devant la cour d’assises de l’Hérault, des chefs de meurtre, de tentative de meurtre et de complicité de tentative d’extorsion en bande organisée commise avec une arme. »

Trois autres hommes ont aussi été mis en accusation du chef de tentative d’extorsion en bande organisée avec arme pour l’un et de complicité de ce crime pour les deux autres.

Le procureur de Béziers ajoute cependant que des appels ont été interjetés à l’encontre de cette décision. Ils seront examinés dans les prochaines semaines.