Nîmes : Après une nouvelle fusillade à l'arme automatique, le maire demande à l'Etat d'intervenir
FUSILLADE•Trois personnes ont été blessées, lundi soir, dans le quartier PissevinN.B.
Lundi soir, à Nîmes, dans le Gard, une nouvelle fusillade a fait trois blessés. Un commando a débarqué dans le quartier Pissevin, et des tirs de Kalachnikov ont éclaté en pleine rue. Les policiers du SRPJ de Montpellier sont en charge des investigations.
Ce n’est pas la première fois que des fusillades à l’arme automatique surviennent à Nîmes, comme le rappelle sur Twitter Eric Maurel, le procureur de la République, qui évoque « un contexte pérenne » : en janvier, février, juin et décembre 2019, ainsi qu’en janvier dernier, des tirs avaient notamment déjà éclaté dans la capitale du Gard.
« Une guerre de bandes rivales »
Le maire Jean-Paul Fournier (LR), qui avait sollicité le Président de la République à ce sujet en janvier, a écrit mercredi à Christophe Castaner. « Aujourd’hui, [les événements] ne relèvent plus de délinquance, mais d’une guerre de bandes rivales, liée à des trafics d’armes et de stupéfiants », écrit l’élu, qui invite le ministre de l’Intérieur à Nîmes.
Mardi, au lendemain de la fusillade, la préfecture a organisé une « opération de sécurisation renforcée » à Pissevin, avec des contrôles d’identité et des voitures.