FEMINICIDEUn homme mis en examen pour le meurtre de sa femme, dans le Loiret

Loiret : Une femme retrouvée morte dans une forêt, son mari mis en examen pour homicide volontaire

FEMINICIDELe suspect aurait tué sa femme au cours d’une dispute dans leur pavillon avant de déposer son corps dans la forêt de Chaingy
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Un homme de 59 ans a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint et écroué pour le meurtre de sa femme, a annoncé ce samedi le procureur d’Orléans. Dimanche 17 novembre, la victime avait été découverte par des promeneurs dans la forêt de Chaingy (Loiret). Le quinquagénaire, un agent de sécurité et père de deux enfants d’une précédente union, avait été placé en garde à vue jeudi au matin.

« Après avoir nié les faits, il les a reconnus, expliquant que le samedi 16 novembre, en fin de matinée ou en début d’après-midi, il s’était violemment disputé avec son épouse à propos d’une relation adultérine qu’elle aurait pu entretenir, réelle ou supposée », a indiqué Nicolas Bessone, procureur de la République d’Orléans. « Au cours de la dispute, il aurait donné deux très violents coups de poing à la face et elle serait tombée K.-O. au sol ». Puis il « l’a étranglée avec un foulard », a-t-il expliqué.

Le suspect a tenté de « brouiller les pistes »

L’homme a ensuite procédé « au nettoyage de leur pavillon puis a chargé le corps sans vie de Mme Florence T. dans leur véhicule 4X4 après l’avoir dissimulé dans une housse de canapé ». Il l’a ensuite déposée dans la forêt de Chaingy en fin d’après-midi ou dans la soirée.

« Pour brouiller les pistes », le suspect « lui a ôté son bas de pyjama afin de faire croire à un crime sexuel », a précisé Nicolas Bessone. Mais les investigations menées par les enquêteurs « ont permis de déceler un certain nombre d’incohérences dans ses déclarations, raisons pour lesquelles l’homme a été placé jeudi en garde à vue ».

Une « relation conflictuelle »

La victime n’avait pas déposé de plainte par le passé contre son mari. En revanche, les enquêteurs ont retrouvé deux mains courantes déposées par l’auteur présumé des faits contre Florence T. « lorsqu’en janvier 2017 elle l’avait expulsé manu militari du domicile conjugal et avait demandé l’assistance de services de police pour récupérer quelques affaires à son domicile », a avancé Nicolas Bessone.

D’après les éléments de l’enquête, « le couple entretenait souvent une relation conflictuelle, verbalement, monsieur étant d’une jalousie maladive ».