Béziers : Les élèves de l'école incendiée seront de retour en classe le 12 novembre
INCENDIE•Une enquête est en cours pour tenter d'identifier les auteurs du sinistreJérôme Diesnis
Les 279 élèves de l'école des Tamaris, à Béziers, dans l'Hérault, incendiée dans la nuit de jeudi à vendredi, ne retrouveront le chemin des classes que le 12 novembre. Les enfants seront répartis dans d’autres groupes scolaires. En attendant que cette solution soit mise en place, « les parents qui le peuvent doivent garder leurs enfants », précise la ville de Béziers. Un accueil sera néanmoins possible pour les élèves de maternelle aux Tamaris et d’élémentaire à la Maison de quartier Albert-Camus.
Jeudi soir, la soirée d’Halloween fut marquée par des violences urbaines dans le quartier de la Devèze, à Béziers. Au sein de l’école des Tamaris, 17 classes ont été touchées par un incendie d’origine criminelle, dont plusieurs sont totalement détruites. « L’ensemble du bâtiment est très fortement dégradé, indiquent les services de la ville. On ne sait pas encore si on pourra le sauver. Seules quatre classes de maternelle sont indemnes. »
Narbonne et Montpellier aideront Béziers
Par ailleurs, plusieurs communes ont indiqué qu’elles allaient apporter leur aide à la ville de Béziers. Le maire de Narbonne, dans l’Aude, Didier Mouly (divers droite), a promis « du matériel scolaire », et le maire de Montpellier, dans l’Hérault, Philippe Saurel (divers gauche) a déclaré que sa commune était « prête à venir en aide » à Béziers.
Deux salles d’un collège, des voitures et des poubelles ont également été incendiées et les policiers de la Brigade anti-criminalité ont été « pris à partie à distance par 20 à 30 individus aux visages dissimulés », qui leur ont jeté « des pierres, pétards et projectiles divers », a indiqué le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland.
Enquête en cours
Une enquête pour tenter d’identifier les auteurs a été confiée à la police judiciaire de Montpellier et au commissariat de Béziers. Un expert en incendies criminels était sur place vendredi après-midi. Vendredi, un jeune homme de 15 ans, soupçonné d’avoir jeté des pierres à l’encontre de policiers en surveillance a été placé en garde à vue.