FAITS DIVERSEnquête après l'agression de deux fillettes par des camarades dans la cour

Nantes : La police saisie après l’agression de deux fillettes par des camarades dans la cour de récré

FAITS DIVERSLa Brigade des mineurs a été saisie après que les familles des deux petites filles agressées dans la cour d’une école de Rezé ont porté plainte
Julie Urbach

Julie Urbach

L'essentiel

  • Deux élèves de 7 ans, scolarisées à Rezé, rapportent avoir été agressées par deux camarades du même âge, le jour de la rentrée.
  • Depuis, les familles ont déposé plainte et les deux garçons ont changé d’école, apprend-on ce lundi.

La rentrée scolaire se déroule dans un climat tendu à l’école élémentaire du Ragon à Rezé, près de Nantes. Lundi dernier, deux petites filles âgées de 7 ans ont rapporté avoir été agressées par deux garçons du même âge dans la cour de l’établissement. Selon la mairie, qui parle d’un « incident », les faits se sont déroulés sur le temps du midi.

D’après le journal Ouest-France, qui a révélé cette affaire, les deux petites filles auraient d’abord été frappées. L’un des garçons aurait ensuite déshabillé partiellement l’une d’entre elles et lui aurait touché le sexe. La mairie de Rezé indique ce lundi que « des plaintes ont été déposées par les familles de deux petites filles à l’encontre de deux petits garçons. La Brigade des mineurs a été saisie et a désormais la responsabilité d’identifier précisément les faits et le déroulement de ces incidents. »

La ville rapporte également que les garçons ont changé d’école depuis les faits, sur décision du directeur académique des services de l’Éducation nationale. Le maire (PS), Gérard Allard, demande même que « ces deux enfants ne soient plus scolarisés à Rezé », et ce « pour la protection des enfants mis en cause et pour que les familles et les écoles de Rezé retrouvent rapidement la sérénité dont elles ont besoin ».

Les parents d’élèves informés

Un communiqué de presse envoyé ce lundi alors que les familles dénoncent dans le journal Ouest-France « le silence de la mairie », déjà mise en cause lors d’une précédente affaire survenue à l’école maternelle du Chêne-Creux. La municipalité se justifie rappelant la « sensibilité » de ces nouveaux faits, compte tenu du jeune âge des protagonistes.

« Nous avons décidé de nous adresser prioritairement aux représentants des parents d’élèves afin d’éviter, autant que possible, pour la sécurité publique et la protection des enfants, que ces évènements profondément regrettables ne viennent entacher la sérénité de tous les enfants sur ces premiers jours d’école », explique la mairie.