Coïncidence ou action simultanée ? Jeudi, trois personnes âgées habitant dans différents endroits du Nord ont été victimes de vols par de faux policiers municipaux. Le mode opératoire était identique à chaque fois ainsi que l’heure à laquelle les malfrats sont passés à l’action.

Vers 12h15, à Anzin, près de Valenciennes, un homme de 88 ans a reçu la visite de trois personnes qui se faisaient passer pour des policiers municipaux. A leur victime, les usurpateurs ont affirmé qu’ils venaient effectuer de la prévention dans le cadre de la lutte contre les cambriolages. L’octogénaire ne s’est donc pas méfié et a laissé entrer ces personnes chez lui. Une fois dans la place, les voleurs ont distrait leur victime le temps de lui dérober une somme d’argent dont le montant n’a pas été précisé. Ils sont ensuite partis tranquillement.

Des vêtements estampillés « police municipale »

Les deux autres faits se sont déroulés dans le cambrésis. A Escaudœuvre, c’est une dame de 81 ans qui a d’abord été visée. Deux personnes portant des vêtements estampillés « police municipale » se sont présentées au domicile de la victime, rue Jean-Jaurès, vers 12h15. Les voleurs ont expliqué que leur visite était liée à un récent cambriolage et ont demandé à l’octogénaire de vérifier l’endroit où elle cachait ses bijoux. Pendant qu’un faux agent prétextait des vérifications dans le jardin, son complice s’est emparé des bijoux.

Un peu plus tard, vers 13 heures, trois hommes se sont introduits par une porte non verrouillée au domicile d’un nonagénaire à Cambrai. Profitant de l’absence de l’occupant, ils ont entrepris de fouiller les trois étages de la maison. C’est une amie de la victime qui a finalement surpris les voleurs la main dans le sac. Pour autant, ils ne se sont pas démontés et se sont présentés au témoin comme des policiers municipaux. Les trois hommes ont réussi à mettre les voiles en emportant une enveloppe contenant de l’argent liquide.

Trois enquêtes distinctes ont été ouvertes par les services de police. Les deux dernières affaires n’ont pas encore été reliées malgré les similitudes et la proximité géographique des victimes.