TRAFICDe nombreux dealers extérieurs à la région viennent à Marseille

De plus en plus de dealers extérieurs à la région viennent vendre de la drogue à Marseille

TRAFICUn tiers des points de vente marseillais seraient concernés par cette nouvelle «concurrence»
Un jeune homme en train de rouler, à Marseille (photo d'illustration).
Un jeune homme en train de rouler, à Marseille (photo d'illustration). - A. Mansri / SIPA
Jean Saint-Marc

J.S.-M.

Comme un job d'été : de nombreux jeunes originaires de la région parisienne ou d'ailleurs en France viennent vendre de la drogue à Marseille, relate BFM TV dans un reportage. Depuis deux ans, les policiers marseillais ont contrôlé ou interpellé une cinquantaine de personnes originaires d’autres départements que les Bouches-du-Rhône, selon les chiffres recueillis par la chaîne d'information en continu.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Un tiers des points de vente marseillais seraient concernés par cet afflux de travailleurs « étrangers » à Marseille. « Ça s’explique par le chômage dans les zones dont ils sont originaires et par l’attrait de l’argent facile, estime, toujours sur BFM, Sébastien Lautard, chef de la division stupéfiants et proxénétisme à la PJ. A Marseille, on a des points de vente qui prospèrent à 50.000 euros de chiffre d’affaires par jour. Un charbonneur qui vend des stupéfiants peut empocher 150 euros par jour. »

Il court aussi de grands risques : le 16 août, un mineur originaire de Chartres a été torturé au chalumeau par des dealers locaux qui n’appréciaient pas qu’il vienne travailler sur leurs terres.