De plus en plus de dealers extérieurs à la région viennent vendre de la drogue à Marseille
TRAFIC•Un tiers des points de vente marseillais seraient concernés par cette nouvelle «concurrence»J.S.-M.
Comme un job d'été : de nombreux jeunes originaires de la région parisienne ou d'ailleurs en France viennent vendre de la drogue à Marseille, relate BFM TV dans un reportage. Depuis deux ans, les policiers marseillais ont contrôlé ou interpellé une cinquantaine de personnes originaires d’autres départements que les Bouches-du-Rhône, selon les chiffres recueillis par la chaîne d'information en continu.
Un tiers des points de vente marseillais seraient concernés par cet afflux de travailleurs « étrangers » à Marseille. « Ça s’explique par le chômage dans les zones dont ils sont originaires et par l’attrait de l’argent facile, estime, toujours sur BFM, Sébastien Lautard, chef de la division stupéfiants et proxénétisme à la PJ. A Marseille, on a des points de vente qui prospèrent à 50.000 euros de chiffre d’affaires par jour. Un charbonneur qui vend des stupéfiants peut empocher 150 euros par jour. »
Il court aussi de grands risques : le 16 août, un mineur originaire de Chartres a été torturé au chalumeau par des dealers locaux qui n’appréciaient pas qu’il vienne travailler sur leurs terres.