Royan : Un ancien salarié interpellé après l’incendie au zoo de La Palmyre
VENGEANCE•L’homme d’une quarantaine d’années aurait voulu se venger six ans après son licenciementMickaël Bosredon
L'essentiel
- Un incendie criminel a détruit dans la nuit de jeudi à vendredi un entrepôt et un garage au sein du zoo de La Palmyre, près de Royan (Charente-Maritime).
- Un suspect a été interpellé dès le lendemain, et aurait reconnu les faits.
- Cet ancien employé du zoo avait été licencié il y a six ans.
Il s’agirait d’un acte de vengeance. Après l'incendie criminel au zoo de La Palmyre près de Royan (Charente-Maritime), dans la nuit de jeudi à vendredi, un homme d’une quarantaine d’années a été interpellé et placé en détention provisoire. Il s’agit d’un ancien salarié de l’établissement, licencié il y a six ans.
Contacté par 20 Minutes ce lundi, Pierre Caillé, le directeur du zoo, explique que le suspect « avait été licencié pour différents manquements professionnels ». « Il réside encore dans les environs et il était visiblement dépressif ; il s’agit d’un cas de vengeance personnelle, mais je ne peux pas en dire plus. » L’individu, qui a aussi déversé du liquide vaisselle dans le bassin des flamants roses, aurait reconnu les faits, selon France Bleu. Aucun animal n’a été touché, précise la direction du zoo.
« Les dégâts auraient pu être bien plus importants »
Le feu s’était déclaré vers 3h du matin. « C’est un incendie conséquent, puisqu’il a détruit le hangar à foin, le garage attenant, et trois véhicules » détaille Pierre Caillé. « Mais les dégâts auraient pu être bien plus importants encore, sans l’intervention rapide des sapeurs-pompiers. » Plus d’une trentaine d’entre eux ont été mobilisés.
« La mairie a également été très réactive, et nous a prêté dès le lendemain un chariot télescopique, si bien qu’au final, hormis le spectacle de perroquets, l’exploitation du zoo n’a pas été perturbée » poursuit le directeur du site.
L’incendiaire présumé a été confondu grâce à des images de vidéosurveillance « et grâce au vigile, qui a permis l’identification de son véhicule ». La question du renforcement de la vidéosurveillance dans ce parc, qui accueille quelque 1.600 animaux, est en réflexion au sein de la direction.