ATTAQUELe détenu qui a agressé un surveillant placé en hôpital psychiatrique

Angers: Le détenu qui a agressé un surveillant placé en hôpital psychiatrique

ATTAQUELe surveillant, qui a été blessé sur une dizaine de centimètres au cou, « continue de bénéficier de soins »…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le détenu, qui a agressé vendredi un surveillant au cou avec une lame de rasoir à la maison d’arrêt d’Angers, a été placé dans un hôpital psychiatrique, a appris l’AFP ce samedi de source judiciaire. « Il a d’abord été extrait pour être placé en garde à vue par la sûreté départementale puis il a été examiné par un psychiatre qui a estimé qu’il ne pouvait pas être mis en garde à vue : son état nécessitait une hospitalisation sous contrainte », a indiqué à l’AFP le parquet d’Angers.

« Il est actuellement à l’hôpital psychiatrique. Quand ses soins seront terminés, il y aura une mesure de reprise de la garde à vue », a précisé le parquet.

Le surveillant blessé sur une dizaine de centimètres au cou

Connu sous trois identités différentes, cet homme de 24 ans était en détention provisoire dans le cadre d’une affaire ouverte par un juge d’instruction à Nantes.

Le surveillant, qui a été blessé sur une dizaine de centimètres au cou, « continue de bénéficier de soins », a indiqué le parquet, précisant que ses jours n’étaient pas en danger. Cette agression a déclenché samedi matin plusieurs « débrayages » de surveillants, qui ont retardé leur prise de service à l’appel des organisations syndicales.

Ces retards de prise de service, d’une durée moyenne de « cinq à quinze minutes », ont concerné 31 établissements pénitentiaires sur 189, a indiqué à l’AFP la direction de l’administration pénitentiaire. Dans quelques établissements, dont Angers, ces retards ont pu atteindre « 30 à 40 minutes », selon la DAP. Ces actions n’ont pas eu d’impact sur la gestion de la détention, d’après la même source.