FAITS DIVERSUn député menacé de mort après une question au gouvernement

Vosges : Un député menacé de mort après une question posée au gouvernement sur les sangliers

FAITS DIVERSLe député des Vosges, Stéphane Viry, a reçu des menaces de mort dans une lettre anonyme après une question posée au gouvernement sur la régulation des sangliers…
Stéphane VIRY.
Séance des Questions d’actualité au Gouvernement, Palais Bourbon, Assemblée Nationale, Paris, France, le 20 Juin 2018
Stéphane VIRY. Séance des Questions d’actualité au Gouvernement, Palais Bourbon, Assemblée Nationale, Paris, France, le 20 Juin 2018 - NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Gilles Varela

G.V.

Le député (LR) des Vosges Stéphane Viry va porter plainte. L’élu a en effet reçu des menaces de mort dans une lettre anonyme après avoir posé une question au gouvernement sur la régulation des sangliers, rapporte France Bleu Lorraine.

Si des courriers anonymes, en lien avec l’exercice de ses fonctions parlementaire, lui sont déjà parvenus, cette fois-ci, « les menaces concernent aussi ses proches », a-t-il confié à nos confrères. Aussi, le député va donc porter plainte et a décidé également de publier depuis samedi la lettre anonyme sur sa page Facebook, « à titre d’information et pour donner matière à réflexions », y explique l’élu.

J’ai décidé de publier, à titre d’information et pour donner matière à réflexions, la lettre anonyme que j’ai reçue...

Posted by Stéphane Viry on Saturday, January 5, 2019

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Dans son post, il rappelle également avoir « simplement posé une question au gouvernement à propos d’indemnisations et sur la régulation des populations de sangliers ». Une question faisant « suite à une interpellation d’agriculteurs désespérés de perdre chaque année des surfaces agricoles et des cultures, de surcroît en période de sécheresse. » Ajoutant qu’il est de « son devoir d’interpeller les ministres sur tout type de sujet », le député a souligné « qu’il est intolérable de recevoir en retour, l’hystérie et la haine. Cette hystérie et cette haine n’ont pas place dans une société démocratique », a conclu l’élu.