La colère des lycéens contre la réforme du baccalauréat et Parcoursup s’est une nouvelle fois fait entendre, ce lundi. Dans la matinée, une trentaine d’établissements étaient touchés par « des tentatives de blocages ou de blocages filtrants » dans l’académie de Montpellier, a indiqué le rectorat, appelant « au calme ». Des interpellations ont eu lieu dans l’Hérault et le Gard, en marge des manifestations.

Les forces de l’ordre visées

A Montpellier, une centaine de jeunes ont occupé les lignes du tramway près de Jules-Guesde, certains ont déclenché des incendies. Selon France Bleu, les policiers ont essuyé des jets de projectiles. Des actions ont également été menées à Mendès-France, Jean-Mermoz et Champollion, à Lattes. Une vingtaine de jeunes auraient été interpellés.

A Lodève, des gendarmes, visés par des projectiles, ont délogé des élèves qui tentaient de bloquer leur établissement, en utilisant des gaz lacrymogènes, note la station.

La rectrice rappelle aux familles « les risques encourus par leurs enfants »

A Nîmes, Midi Libre indique que sept lycéens ont été interpellés, et placés en garde à vue, tandis que plusieurs lycées ont été touchés par le mouvement. Les policiers, qui auraient été victimes de caillassages, ont délogé des lycéens devant un établissement.

Béatrice Gille, rectrice de l’académie, demande « à chacun de ne pas se laisser entraîner dans des débordements, qui ne sont pas sans danger », rappelant aux familles « les risques encourus par leurs enfants en se joignant à ces attroupements ».