Angers: Un «gilet jaune» armé une grenade exige d'être reçu par Emmanuel Macron
EXPLOSIF•Un homme, vêtu d’un gilet jaune et tenant une grenade à la main, est retranché ce vendredi sur le parking d'un centre commercial d'Angers...Caroline Politi
Il n’a qu’une seule revendication : que les « gilets jaunes » soient reçus par Emmanuel Macron. Un homme, vêtu d’un gilet jaune et tenant une grenade à la main, qui pourrait être lacrymogène, est retranché ce vendredi sur le parking du centre commercial Anjou à Angers, a appris 20 Minutes de source policière, confirmant une information de BFMTV.
« Une personne dotée d’un gilet jaune s’est présentée à proximité d’une station essence et a montré une grenade explosive », a précisé le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, lors d’une conférence de presse. Le forcené exige que les représentants de ce mouvement, qui dénonce l'augmentation des prix de l'essence, puissent s’entretenir avec le président de la République. Une équipe de démineurs est sur place et le Raid a entamé des négociations. L’alerte a été donnée à 16H45 et la zone a été évacuée.
Les « gilets jaunes » se sont désolidarisés du forcené
« Les forces de l’ordre, immédiatement prévenues se sont rendues sur place et ont activé un périmètre de sécurité. Toutes les personnes présentes ont pu être écartées et sont hors de la menace de l’individu », a précisé la préfecture du Maine-et-Loire dans un communiqué. L’homme « est tout seul et a dans les mains un objet qui ressemble à une grenade lacrymogène. Le directeur départemental de la sécurité publique négocie avec lui », a déclaré le procureur de la République d’Angers, Yves Gambert.
« Il revendique que les gilets jaunes soient reçus à l’Elysée », a ajouté le magistrat. L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années et connu des services de police, « parle d’explosifs » et détient « des sacs », selon la police. Il se trouve sur une station de lavage du centre commercial Espace Anjou, près d’un point de blocage tenu depuis une semaine par les « gilets jaunes ». Ces derniers se sont désolidarisés du forcené, selon la préfecture, qui évoque des « revendications floues ».