JUSTICEMise en examen des proches de l’enfant de 9 ans mortellement frappé

Mulhouse: Quatre membres de la famille de l’enfant mortellement frappé mis en examen

JUSTICEQuatre membres d’une même famille, auteurs présumés du meurtre d’un enfant de 9 ans à Mulhouse le 17 septembre ont été mis en examen ce jeudi…
Conférence de presse de la procureure de la République du parquet de Mulhouse Edwige Roux-Morizot. Mulhouse le 22 novembre 2018. (SEBASTIEN BOZON / AFP)
Conférence de presse de la procureure de la République du parquet de Mulhouse Edwige Roux-Morizot. Mulhouse le 22 novembre 2018. (SEBASTIEN BOZON / AFP) - AFP
Gilles Varela

G.V. avec AFP

Un frère et une sœur, auteurs présumés du meurtre d’un enfant de 9 ans à Mulhouse le 17 septembre, ont été mis en examen ce jeudi pour coups et blessures ayant entraîné la mort, sans intention de la donner. C’est la procureure de la République de Mulhouse, Edwige Roux-Morizot qui en a fait l’annonce lors d’une conférence de presse.

La mère de l’enfant a également été mise en examen mais pour complicité et la belle-sœur pour non-assistance à personne en danger et non dénonciation de crime. « L’enfant a été frappé ce soir-là par son frère et par sa sœur en présence de sa belle-sœur et avec une présence plus lointaine de leur propre mère », a précisé la procureure.

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Pour rappel, l’enfant aurait été frappé​ avec des objets contondants (notamment un manche à balai).

Frappé parce qu’il ne voulait pas faire ses devoirs ?

Parlant d’une « situation familiale très compliquée », Edwige Roux-Morizot a également évoqué « une punition sans doute », mais sans confirmer qu’elle avait pour origine le refus de l’enfant de faire ses devoirs, comme l’a indiqué une source proche de l’enquête.

Toujours selon la procureure de Mulhouse, le fait que la mort soit liée à ces violences n’avait pas été immédiatement établi mais l’hôpital avait relevé « un certain nombre de traces (…) suspectes ». De plus rapporte l’AFP, des analyses anatomopathologiques ont permis « très récemment de faire le lien entre le décès de ce jeune garçon et les coups qui lui avaient été portés », a expliqué la procureure.