AGRESSIONUne lycéenne interpellée après avoir agressé sa professeure à Orléans

Orléans: Une lycéenne interpellée après avoir violemment agressé sa professeure de français

AGRESSIONUne élève de seconde s’en est prise physiquement à son enseignante, qui lui avait refusé de s’asseoir à côté d’une amie…
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Une professeure de français du lycée Jean-Zay d’Orléans (Loiret) a été violemment agressée par l’une de ses élèves lundi 12 novembre, rapporte France Bleu. La lycéenne, scolarisée en classe de seconde, a attendu la fin du cours pour se ruer sur l’enseignante et la frapper au visage.

Tout serait parti d’un motif bien futile. En début de cours, l’adolescente aurait demandé à s’asseoir près d’une de ses amies. Mais l’enseignante a refusé, semble-t-il, afin d’éviter des bavardages.

Frappée au visage à plusieurs reprises

Dans un premier temps, l’adolescence a semblé accepter cette décision. Mais dès la fin du cours, après la sortie des autres élèves, elle se serait jetée sur sa professeure avant de lui porter plusieurs coups au niveau du visage. Déstabilisée, l’enseignante aurait trébuché et se serait cognée contre son bureau, avant d’être finalement secourue par deux élèves qui passaient dans le couloir.

Alertée, la police s’est immédiatement rendue sur les lieux. L’adolescente a été interpellée et emmenée au commissariat pour y être entendue. Mais la garde à vue a tourné court, puisque la jeune fille a été hospitalisée dans la soirée pour des troubles psychiatriques.

L’académie évoque « un cas inadmissible »

« C’est une élève difficile, qui a redoublé sa seconde », explique Evelyne Richard, proviseur du lycée Jean-Zay au micro de France Bleu. « Elle avait déjà été sanctionnée cette année pour des problèmes de discipline. Mais là, on a franchi un autre palier, il fallait marquer le coup. »

Le directeur académique du Loiret, Philippe Ballé, s’est rendu sur place. Il a évoqué « un cas grave, inadmissible », mais isolé. La victime, très choquée, est en arrêt maladie pour quelques jours. Elle a déposé plainte, tout comme le lycée.