ENQUETEHuit personnes mises en examen pour viols répétés sur quatre enfants

Nièvre: Huit personnes mises en examen pour viols et agressions sexuelles sur quatre enfants

ENQUETELes cinq hommes ont été placés en détention provisoire, et les femmes sont sous contrôle judiciaire...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Cinq hommes et trois femmes de 25 à 48 ans ont été mis en examen vendredi dans une affaire de viols et agressions sexuelles répétés sur quatre garçons aujourd’hui âgés de 4 à 9 ans dans la Nièvre. Parmi les suspects figurent les parents des victimes et des membres de leur entourage.

Les cinq hommes ont été placés en détention provisoire, a indiqué à l’AFP le vice-procureur de Nevers Paul-Édouard Lallois, confirmant une information du Journal du Centre. Les faits pris en compte par la justice courent sur une période située entre 2009, année de naissance du garçon le plus âgé, et 2017, date du placement des enfants motivés par des signalements des services éducatifs.

Quatre garçons entre 4 et 9 ans

« Les premiers signalements ont fait état de carences éducatives, combinées à des soupçons de maltraitance, a précisé le magistrat. Une fois que les enfants se sont trouvés dans un milieu protégé, la parole s’est libérée progressivement. »

Selon des éléments de l’enquête, menée depuis janvier 2018 par les gendarmes de la brigade de recherches de Château-Chinon, les faits auraient été commis « à domicile » dans de petites communes du centre de la Nièvre, par des personnes « se connaissant dans un cadre amical », selon le parquet. Les victimes sont deux frères de 8 et 4 ans, et deux autres frères de 9 et 4 ans.

Les agresseurs auraient commis près de 70 infractions

Mis en examen pour près de 70 infractions, les agresseurs présumés sont notamment suspectés de faits de « viols aggravés sur mineurs (de moins) de 15 ans, pour certains avec un caractère incestueux », de « faits d’agressions sexuelles avec les mêmes circonstances aggravantes », de « corruption de mineurs », de « violences aggravées » ou encore de « privation d’aliments », a précisé Paul-Edouard Lallois.

A l’issue d’une garde à vue commencée mercredi, les hommes ont été écroués tandis que les femmes, soupçonnées d’avoir commis « moins d’infractions et de moindre gravité », ont été placées sous contrôle judiciaire. L’information judiciaire a été ouverte auprès du pôle de l’instruction de Bourges.