VIDEO. Professeure braquée à Créteil: Blanquer et Castaner veulent mettre en place un «plan d'action»
EDUCATION•Les deux ministres veulent prendre des mesures contre les violences qui visent les enseignants…20 Minutes avec AFP
Les ministres de l’Education et de l’Intérieur ont annoncé ce dimanche la réunion « dès la semaine prochaine » d’un comité stratégique pour un « plan d’action ambitieux » contre les violences visant les enseignants, après la diffusion d’une vidéo montrant un lycéen braquant une arme factice en direction de sa professeure.
Le lycéen devait être présenté ce dimanche à un juge pour enfants. Samedi soir, Emmanuel Macron avait demandé aux deux ministres de prendre « toutes les mesures » pour que ce type d’incident ne se reproduise pas.
« Total soutien » à « l’ensemble de la communauté éducative ».
Une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, et qui a suscité de nombreuses réactions politiques ce week-end, montre un adolescent debout dans une salle de classe, menaçant l’enseignante avec un pistolet en lui demandant de l’inscrire « présent » et non « absent » sur la feuille de présence.
Sur ces images tournées jeudi au lycée Édouard-Branly de Créteil, l’enseignante, assise devant un ordinateur, semble plus lasse que paniquée, alors qu’un certain chahut est perceptible dans la classe. Elle a porté plainte le lendemain, accompagnée de sa hiérarchie, selon le rectorat de Créteil.
Dans un communiqué commun, les ministres Blanquer et Castaner ont de nouveau condamné « les menaces et avanies » subies par l’enseignante ainsi que la diffusion de la vidéo, et réitéré leur « total soutien » à la professeure et à « l’ensemble de la communauté éducative ».
Un second adolescent remis en liberté
L’adolescent de 16 ans qui doit être présenté à un juge des enfants ce dimanche est soupçonné d’être celui qui brandit la réplique d’arme. Il s’était rendu avec son père au commissariat vendredi.
Un autre adolescent du même âge, soupçonné d’avoir introduit l’arme dans l’établissement, avait été interpellé vendredi à son domicile, placé en garde à vue puis remis en liberté sans poursuites samedi, l’arme de la vidéo s’avérant être un pistolet à billes.