ENQUETEUn squelette découvert à la suite d’aveux quatre ans après un meurtre

Gard : Un squelette découvert après les aveux du meurtrier présumé à Paris

ENQUETELe suspect, âgé d’une trentaine d’années, est victime de troubles psychiques. Il a été conduit en hôpital psychiatrique après son audition…
Alexandra Segond

Alexandra Segond

Le 10 août dernier, au beau milieu de la nuit, un homme d’une trentaine d’années est entré dans le commissariat du 10e arrondissement de Paris, raconte Midi-Libre. Il a révélé aux policiers avoir tué une femme il y a environ quatre ans, et a indiqué le lieu présumé où il aurait caché le corps.

Vendredi dernier, à Manduel, dans le Gard, les enquêteurs ont découvert des ossements au fond d’un trou de trois mètres de profondeur.

Vérifier les propos et révéler l’identité de la victime

A l’issue de cette macabre découverte, les policiers ont ouvert une information judiciaire pour meurtre. Première difficulté : vérifier la parole du suspect, ancien habitant de Manduel. Si la plupart de ses propos sont corrects, le trentenaire a semblé se tromper sur la date du meurtre par exemple. « Nous avons des concordances mais pas des certitudes. Il faut être prudent tant que les analyses scientifiques ne valident pas les éléments de l’enquête », a expliqué un proche du dossier au quotidien.

Selon Stanislas Vallat, le procureur adjoint de la République de Nîmes, des morceaux de bois et des objets couvraient les ossements au fond du trou. Il s’agit désormais de s’assurer de l’identité de la victime. Les enquêteurs ont évoqué une dame d’une quarantaine d’années, née en ex-Yougoslavie et de petite taille, mais dont personne n’avait signalé jusque-là la disparition. Il se pourrait qu’elle ait appartenu à un milieu « prostitutionnel ».