VIOLENCESUn mort et dix blessés après une rixe entre «communautés rivales» à Alençon

Orne : Un affrontement entre «communautés rivales» fait un mort et dix blessés

VIOLENCESLes forces de l’ordre redoutent des représailles et ont appelé des renforts…
20 Minutes avec agences

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Le quartier Perseigne à Alençon (Orne) a été le théâtre d’un déchaînement de violence ce mercredi en début de soirée. Un homme a trouvé la mort à la suite d’une bagarre. Dix autres personnes sont blessées, dont deux très grièvement, selon le procureur de la République.

Sur les réseaux sociaux, des internautes assurent qu’une soixantaine de personnes étaient impliquées dans l’affrontement, armées notamment de battes de baseball. Mais une infirmière libérale qui sortait tout juste d’une consultation a porté secours à un homme touché au ventre par une balle.

Des policiers de la région en renfort

Selon les premiers éléments, il s’agirait d’un règlement de compte entre deux « communautés rivales ». « Une première rixe a eu lieu mardi 31 juillet », a déclaré la préfète de l’Orne, Chantal Castelnot. Lors de cet affrontement, quatre personnes de nationalité afghane ont été blessées. Une deuxième bagarre a ensuite éclaté mercredi, faisant un mort par balle et dix blessés – dont cinq par balle. Le pronostic de deux d’entre eux est toujours engagé.

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Face à cette situation, l’hôpital d’Alençon a été sécurisé. L’entrée des urgences était filtrée à partir de 20 heures « par mesure de sécurité », selon l’administrateur de garde. « Le service est fermé au public, mais nous accueillons bien évidemment les patients. Par ailleurs, nos équipes sont alertées au cas où il nous faudrait prendre en charge des personnes blessées à Alençon ».

Une enquête a été ouverte. Les forces de l’ordre craignent des représailles et une escalade de la violence. Et pour cause, une voiture a déjà été incendiée à la suite de cette rixe. Face à ce risque, « de grands moyens policiers sont déployés », a confirmé le procureur de la République. « Nous allons faire en sorte que ces événements ne restent pas impunis ».