BACTÉRIEUn Coréen mange des huîtres crues et se fait amputer la main

Corée du Sud: Un homme amputé de la main après avoir mangé des huîtres crues

BACTÉRIESa main gauche était nécrosée et avait fortement gonflé après avoir mangé des fruits de mer crus…
20 Minutes avec agence

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C’est une histoire qui risque de couper l’appétit à certains. En Corée du Sud, un homme de 71 ans a dû être amputé de la main gauche après avoir mangé des fruits de mer crus. En effet, il a été infecté par la bactérie Vibrio vulfinicus, rapporte une étude publiée jeudi 26 juillet dans le New England Journal of Medicine.

À son arrivée aux urgences, le patient présentait sur la paume des cloques remplies de sang de 3,5 cm sur 4,5 cm, ainsi qu’un gonflement érythémateux avec des bulles et des ecchymoses. Transféré en chirurgie, l’homme a alors confié avoir mangé des fruits de mer crus deux jours plus tôt.

Une bactérie virulente

Après analyse du liquide remplissant ses cloques, les médecins ont découvert la présence de la bactérie Vibrio vulfinicus. Elle se retrouve dans les milieux marins chauds, où elle est associée à diverses espèces telles que le plancton, les crustacés et les poissons. Elle peut s’attraper par une plaie ouverte dans l’eau, lacération par le corail ou ingestion de l’eau contaminée. Mais la plupart des cas impliquent des huîtres crues.

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De plus, « les patients atteints de maladies immunodéprimantes, y compris les maladies chroniques du foie et le cancer, ont un risque accru d’infection et de complications », précisent les médecins dans l’étude. En l’occurrence, le patient souffrait de diabète, d’hypertension et d’une maladie rénale.

Taux de décès de 50 %

Ces affections ont certainement causé des difficultés dans l’élimination des agents pathogènes par son corps. « Malgré le traitement, les lésions cutanées ont évolué vers des ulcères nécrotiques profonds », relatent les médecins. « L’amputation de l’avant-bras gauche a été réalisée 25 jours après la présentation. Le patient s’est bien remis de l’opération et a été renvoyé chez lui ».

Cependant, cet homme aurait tout aussi bien pu décéder. Le taux de mortalité est de 50 % pour la forme septicémique de la maladie, lorsqu’elle s’est développée jusqu’au stade de bulles hémorragiques.