FRAYEUR«On pense au pire», ils ont vécu le mouvement de foule à Nice lors du match

VIDEO. Nice: «On pense au pire», ils ont vécu le mouvement de panique du cours Saleya à la fin du match

FRAYEURPrès de trente supporters ont été blessés dans le Vieux-Nice, juste avant le coup de sifflet final…
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • Un mouvement de panique s’est emparé du Vieux-Nice, mardi soir, à la fin du match France-Belgique.
  • Policiers et pompiers sont intervenus. Une trentaine de personnes a été blessée.

Il ne restait plus que quelques instants aux Bleus pour valider leur ticket pour la finale. C’est à ce moment-là que la panique s’est emparée du cours Saleya, à Nice. Un mouvement de foule a fait, mardi soir, quelques blessés légers. Il a surtout provoqué une grosse frayeur chez les supporters de l’équipe de France qui avaient décidé de regarder la demie en terrasse dans le Vieux-Nice.

« On a vu les gens courir. Ils se sont tous levés et ils nous ont bousculés, explique Anna qui était attablée à l’un des restaurants du cours Saleya. On pense au pire. » Depuis l’attentat de Nice le 14 juillet 2016, plusieurs mouvements de foule ont eu lieu dans les rues des villes des Alpes-Maritimes : à Juan-les-Pins en août 2016, sur la piétonne de Nice fin avril 2018.

Les chaises et les tables ont été renversées, mardi soir, sur le cours Saleya de Nice après un mouvement de foule.
Les chaises et les tables ont été renversées, mardi soir, sur le cours Saleya de Nice après un mouvement de foule.  - M. Frénois / ANP / 20 Minutes

« On a perdu les chaussures et les téléphones »

Mardi soir vers 22h, « suite à un mouvement de foule à la fin du match, intervention de la police nationale et des sapeurs-pompiers à Nice, quelques légères blessures soignées la plupart sur place », indique la police nationale 06 sur son compte Twitter. Selon Nice-Matin, une trentaine de personnes a été blessée.

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Alicia regardait le match avec sa fille Shana quand la foule les a poussées à se séparer. « On a perdu nos enfants pendant un petit moment », dit-elle encore sous le choc. « On a perdu les chaussures et les téléphones, poursuit la fille qui vient de rejoindre sa mère. Ma cousine a grimpé sur un muret. » Michaël a déjà un balai et une pelle à la main. Sur sa terrasse, ce serveur ramasse les bouts de verre et les assiettes brisées à terre. « Il y a eu du bruit et les gens sont tous partis dans la même direction, raconte-t-il. Tout est parti par terre. »

A quelques mètres du cours Saleya, la ville de Nice avait mis à disposition des supporters une fan-zone, avec fouilles et portiques. Mais Charlotte et Martina avaient fait le choix de s’asseoir en terrasse. Elles ont vu le mouvement de foule arriver. Alors elles ont couru « très vite » jusqu’à une placette du Vieux-Nice plus calme. « C’est une très mauvaise soirée. Déjà qu’on supportait les Belges, disent-elles. Pour la finale, on restera chez nous. »