COLD CASEUn homme interpellé plus de vingt ans après le meurtre d'une jeune femme

Pontoise: Plus de vingt ans après le meurtre d'une jeune femme, un homme interpellé

COLD CASELe 11 mai 1995, Katell Berrehouc, une jeune fille de 19 ans a été étranglée et violée au domicile de ses parents, à Auvers-sur-Oise...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Plus de vingt ans après le meurtre et le viol d’une jeune fille dans le Val d'Oise, un suspect de 46 ans a été présenté jeudi à un juge en vue de sa mise en examen, a-t-on appris auprès du parquet de Pontoise. L’enquête a été rouverte fin 2017 et confiée à la Section de Recherches de Versailles dans le cadre d’un projet baptisé « Cold Case », mené par le parquet de Pontoise.

Le 11 mai 1995, Katell Berrehouc, une jeune fille de 19 ans a été étranglée au domicile de ses parents à Auvers-sur-Oise. Des prélèvements sont effectués et de lourdes investigations engagées, mais l’instruction se solde par un non-lieu, en avril 2005. Ce «cold case» a été rouvert une première fois en 2010, à la suite d’une campagne nationale de comparaison des prélèvements effectués dans le véhicule utilisé par le tueur en série Michel Fourniret. Sans succès.

Une trace ADN au coeur de l’enquête

En 2017, le parquet de Pontoise décide la reprise des investigations afin de procéder à des nouvelles analyses scientifiques, avec le concours des experts de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale de Pontoise. Les résultats permettent d’interroger le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Une trace ADN est retrouvée : celle d’un colporteur condamné en 1994 à Bobigny à cinq ans de prison pour vols avec violences puis, en 2011, à huit mois pour violences et agression sur sa conjointe, à Melun cette fois.

Le suspect, interpellé mardi, a été présenté jeudi à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour meurtre et viols, des faits punis de la réclusion à perpétuité. Lors de sa garde à vue, il a contesté les faits. Mais un nouveau prélèvement effectué et analysé en urgence a confirmé les résultats précédents, a indiqué le parquet, qui a requis son placement en détention provisoire.