Une autopsie et des examens toxicologiques du corps de Benjamin H. ont été demandés par le parquet fédéral. L'enquête devra déterminer si le suspect a agi seul ou avec des complices.

Selon les autorités, le suspect était en contact avec des personnes radicalisées, des informations qui datent de 2016 et 2017.

Le fait qu’il ait crié à plusieurs reprises « Allah Akhbar » et qu’il ait pris pour cible des forces de l’ordre rappelle le mode opératoire prôné par Daesh, a indiqué la porte-parole.

Les faits qualifiés « d’assassinat terroriste » et « tentative d’assassinat terroriste » par le parquet fédéral belge.

Le suspect, né en 1987, est également soupçonné d'avoir commis un autre meurtre dans la nuit de lundi à mardi à On, à côté de Marche-en-Famenne. Benjamin H. bénéficiait d'un congé pénitentiaire et était sorti de la prison de Marche-en-Famenne, le 28 mai à 7h30. Il devait normalement réintégrer l'établissement mardi soir à 19h30.

La porte-parole du parquet revient sur le déroulé des faits. Après avoir attaqué les deux policières à l’arme blanche et leur avoir tiré dessus, Benjamin H. est entré dans un café situé juste en face. Aucun victime n’est à déplorer grâce au sang-froid du cafetier. Les clients présents juste avant l’attaque sont parvenus à se cacher.

Benjamin H. est ressorti, a traversé le boulevard et a tiré sur un véhicule qui était stationné à cet endroit. Il a pris pour cible le passager du véhicule en tirant plusieurs fois, le blessant mortellement.

Il a ensuite pris la direction d’un lycée où deux policiers l’ont poursuivi. Il a crié à plusieurs reprises « Allah Akhbar ». A l’intérieur du lycée, il a pris une femme en otage et est ensuite sorti en criant à nouveau « Allah Akhbar » et en tirant en direction des policiers, en blessant quatre agents.

Consulté mardi, l’Ocam, l’organisme chargé d’évaluer la menace terroriste en Belgique, a décidé de maintenir inchangé le niveau 2 correspondant à une menace jugée « peu vraisemblable ».

Le niveau qui était fixé depuis trois ans à 3 (menace « possible et vraisemblable ») -- voire ponctuellement 4 (menace « imminente ») -- avait été abaissé en janvier.

Benjamin H., un Belge né en 1987, se trouvait en congé pénitentiaire pour deux jours et devait réintégrer la prison mardi. Voici son portrait.

La conférence de presse du parquet a pris un peu de retard... C'est l'occasion de revenir sur le déroulé exact des événements de mardi dans cet article de la rédaction de 20 Minutes.

Des questions restent en suspens sur la supposée radicalisation du suspect en prison et son passé judiciaire. Le procureur devrait apporter des réponses, au lendemain de l’attaque qui a fait trois morts en Belgique.

Le suspect, né en 1987, est également soupçonné d'avoir commis un autre meurtre dans la nuit de lundi à mardi à On, à côté de Marche-en-Famenne. Benjamin H. bénéficiait d'un congé pénitentiaire et était sorti de la prison de Marche-en-Famenne, le 28 mai à 7h30. Il devait normalement réintégrer l'établissement mardi soir à 19h30.

La porte-parole du parquet revient sur le déroulé des faits. Après avoir attaqué les deux policières à l’arme blanche et leur avoir tiré dessus, Benjamin H. est entré dans un café situé juste en face. Aucun victime n’est à déplorer grâce au sang-froid du cafetier. Les clients présents juste avant l’attaque sont parvenus à se cacher.

Benjamin H. est ressorti, a traversé le boulevard et a tiré sur un véhicule qui était stationné à cet endroit. Il a pris pour cible le passager du véhicule en tirant plusieurs fois, le blessant mortellement.

Il a ensuite pris la direction d’un lycée où deux policiers l’ont poursuivi. Il a crié à plusieurs reprises « Allah Akhbar ». A l’intérieur du lycée, il a pris une femme en otage et est ensuite sorti en criant à nouveau « Allah Akhbar » et en tirant en direction des policiers, en blessant quatre agents.