COMPLICESVIDEO. Où en est l'enquête après l'attaque au couteau en plein Paris?

VIDEO. Attaque au couteau à Paris: Où en est l'enquête?

COMPLICESLes parents de l’assaillant ont été placés en garde à vue, ainsi qu’un de ses amis de lycée…
Deux policiers en patrouille dans le 2e arrondissement de Paris, samedi 12 mai 2018.
Deux policiers en patrouille dans le 2e arrondissement de Paris, samedi 12 mai 2018. -  CHINE NOUVELLE/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Deux jours après l’attaque au couteau en plein Paris revendiquée par Daesh, les enquêteurs s’efforcent de mettre au jour les éventuelles complicités dont a pu bénéficier Khamzat Azimov.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Tôt dimanche, les parents de l’assaillant ont été placés en garde à vue. Les chambres que la famille louait dans un meublé du XVIIIe arrondissement de la capitale ont été perquisitionnées, sans qu'« aucun élément incriminant » n’ait été trouvé, selon une source proche du dossier.

Dimanche, l'un des amis d'Azimov, âgé de 20 ans également, a été interpellé et placé en garde à vue à Strasbourg, ville où la famille Azimov a vécu plusieurs années avant d’arriver à Paris.

Une perquisition a été effectuée dans l’après-midi au domicile de ce proche et un ordinateur a été saisi. Khamzat Azimov et lui ont été décrits par leurs anciens camarades de classe comme « tout le temps ensemble au lycée et en dehors », musulmans tous les deux, aimant « les jeux vidéo, le sport ».

Contrairement à Khamzat Azimov, son ami « avait un comportement particulier. Il était en contact avec la Syrie, il voulait partir. Mais après le bac, il était sorti de tout ça, il voulait faire sa vie », a raconté un ancien camarade de lycée des jeunes gens.

Surveillé à cause de ses relations

Khamzat Azimov avait été « entendu il y a un an par la section antiterroriste de la brigade criminelle car il connaissait un homme lui-même en lien avec quelqu’un parti en Syrie », a indiqué une source proche de l’enquête. Sans antécédent judiciaire, le jeune homme, naturalisé français en même temps que sa mère en 2010, était depuis l’été 2016 fiché S (pour « sûreté de l’Etat »).

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Il était également inscrit au FSPRT, le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation islamiste, mais « plutôt » en raison de « ses relations » que de « son propre comportement, ses agissements et prises de position », selon une source proche du dossier.

Après l’attaque, Daesh a rapidement revendiqué l’attaque et diffusé dimanche une vidéo sur laquelle un homme est présenté comme l’auteur de l’attentat prête allégeance à l’organisation djihadiste.

Samedi, peu avant 21 heures, Khamzat Azimov a tué un passant de 29 ans et blessé quatre personnes avec un couteau muni d’une lame de 10 cm. Les blessés, âgés de 26 à 54 ans, sont hors de danger, a annoncé dans la nuit le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.