La tension demeure dans certains quartiers toulousains, en particulier dans le Grand Mirail. Mais elle semble être retombée de plusieurs crans. Ainsi, la nuit de mercredi à jeudi n’a eu « aucune commune mesure avec les nuits précédentes », indique Didier Martinez, secrétaire régional Unité SGP Police-FO, qui salue « la persévérance et la détermination des effectifs déployés ».

Deux jeunes gens ont toutefois été interpellés, et quinze véhicules ont brûlé, contre cinq interpellations et 29 voitures incendiées la veille. « Il n’y a pas eu de blessés ni d’affrontements, mais des caillassages sporadiques », ajoute Didier Martinez.

Déjà une baisse des violences la nuit précédente

La nuit de mardi à mercredi avait déjà été marquée par une baisse des violences. Cela avait incité la mairie de Toulouse, en accord avec la préfecture, à ne pas mettre en place le couvre-feu pour mineurs dans les quartiers concernés par les échauffourées entre jeunes habitants et forces de l’ordre.

Cette mesure avait été évoquée mardi, après deux premières nuits très tendues, dont l’origine reste difficile à déterminer. La mort samedi d'un détenu dans la maison d’arrêt de Seysses, au sud de Toulouse, avait suscité une vive émotion. Le contrôle qui a mal tourné d’une femme en niqab, dimanche dans le quartier de Bellefontaine, avait également marqué les esprits.