ENVIRONNEMENTUn train rempli d'excréments est bloqué dans une petite ville d'Alabama

Etats-Unis: Un train rempli de 5.000 tonnes d'excréments empoisonne une petite ville d'Alabama

ENVIRONNEMENTLe convoi pestilentiel est bloqué depuis deux mois en gare de triage de Parrish...
20 Minutes avec agence

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Plus de 200 containers remplis de tonnes d’excréments humains empoisonnent la vie des habitants de Parrish, une petite ville d’Alabama (Etats-Unis). Les wagons, qui contiennent près de 5.000 tonnes de « biosolides », sont stockés depuis le mois de février dans la gare de triage de la ville et dégagent une odeur pestilentielle, obligeant les habitants à se calfeutrer chez eux, rapporte CNN.

Les déchets ne viennent pas d’Alabama, mais de New York et du New Jersey. Ils font partie d’un convoi qui devait les emmener vers une décharge privée, Big Sky Environmental, située à Adamsville (Alabama). Mais tout s’est compliqué lorsqu’en janvier dernier, la ville de West Jefferson, voisine de la décharge, a déposé une requête contre Big Sky… et qu’elle a obtenu gain de cause.

Une odeur de « cadavre »

Interdit de séjour à Adamsville, le train de déchets n’a désormais nulle part où aller. Alors, il s’est arrêté à Parrish, où aucune ordonnance locale n’empêche le stockage de ce genre de déchets. Le convoi avait auparavant fait un premier arrêt à Birmingham, une autre ville d’Alabama, avant d’en être chassé par les habitants.

Depuis plusieurs semaines, les déchets pourrissent donc dans la gare de triage de Parrish et empoisonnant l’air des 980 habitants de cette petite commune rurale. Certains d’entre eux comparent l’odeur à celle de « cadavres en putréfaction », rapporte CNN.

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« Aucun danger pour la santé », selon les autorités

La maire de la ville, Heather Hall, affirme qu’elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour débarrasser sa commune des indésirables. « La situation réduit considérablement notre qualité de vie », déclare l’édile à CNN. Heather Hall a alerté les médias sur la situation, et adressé une réclamation au gouverneur.

De son côté, le ministère de l’Environnement américain assure que les déchets ne présentent pas de risque pour la santé des habitants. La maire a obtenu que les containers commencent à être évacués. Elle ignore cependant toujours à quelle date le cauchemar finira pour de bon.