ENQUETETrois enfants tués en Gironde, la mère de famille a laissé une lettre

Gironde: La mère suspectée du meurtre de ses trois enfants a laissé une lettre

ENQUETEUne mère de famille aurait tué ses trois enfants avant de tenter de se suicider, mercredi près de Bordeaux. Une lettre a été découverte à son domicile de Mérignac...
Elsa Provenzano

Elsa Provenzano

Elle a laissé une lettre qui fait état « d’un ras-le-bol général ». La mère de famille qui aurait tué ses trois enfants, deux garçons âgés de 5 et 9 ans et une fillette âgée de 8 ans, a laissé un message dans lequel elle explique son acte, a affirmé ce jeudi le parquet de Bordeaux.

Le parquet a cependant précisé que moins de vingt-quatre heures après les faits, on ne pouvait pas se contenter de cet écrit et a avancé que des investigations plus poussées avaient été lancées. Les autopsies qui vont être pratiquées ce jeudi devraient notamment permettre de vérifier qu’il n’y a pas une autre cause de décès. Des analyses anatomopathologiques et toxicologiques suivront.

La mère aurait administré des médicaments à ses enfants

Mercredi, un père de famille a découvert les corps sans vie de ses trois enfants, à son domicile de Mérignac dans le quartier de Chemin long, près de Bordeaux. Son épouse âgée de 42 ans a tenté de mettre fin à ses jours et elle est hospitalisée ce jeudi dans un état très grave, sans faire l’objet d’une mesure de garde en vue.

Le père, très choqué par les événements, a pu être entendu dans le cadre de l’enquête ouverte pour « homicide aggravé sur mineur de moins de 15 ans ». Et selon les premiers éléments de l’enquête, la mère aurait administré des médicaments à ses enfants avant de tenter de mettre fin à ses jours.

Le maire de Mérignac a fait part de sa profonde émotion

« Ce n’est pas une famille qui faisait l’objet d’un suivi particulier », a précisé le Parquet de Bordeaux et la mère, infirmière, n’était pas « désinsérée » socialement. Le maire de Mérignac, Alain Anziani, a quant à lui fait part de sa profonde émotion ce jeudi.

Il s’est rendu dans l’école où étaient scolarisés les enfants pour rencontrer le personnel municipal, la directrice de l’école et l’inspecteur d’académie. Une cellule de soutien psychologique a été mise en place par l’Education nationale à destination du personnel enseignant et du personnel de la ville.