FAITS DIVERSDeux dirigeants du casino Partouche de Cannes mis en examen

Deux dirigeants du casino Partouche de Cannes mis en examen pour abus de biens sociaux

FAITS DIVERSLe président et le directeur général du « 3-14 » ont été placés sous contrôle judiciaire...
20 Minutes avec AFP

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Deux dirigeants du casino Partouche de Cannes ont été mis en examen dans la nuit de lundi à ce mardi pour abus de biens sociaux, dans une affaire impliquant des dissimulations de mises de poker, a-t-on appris auprès du parquet.

Le président et le directeur général du « 3.14 » ont été placés sous contrôle judiciaire, assorti d’une interdiction de diriger ou de gérer l’établissement de jeux, et devront verser une caution de 30.000 euros, a annoncé le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Deux joueurs ont été mis en examen pour complicité et recel, et deux autres personnes sont ressorties libres à l’issue de leur garde à vue.

Le groupe Partouche assure être « en conformité avec la loi »

L’enquête, menée par des policiers spécialisés du service central des courses et des jeux, est centrée, selon une source proche du dossier, sur un système de sous-déclaration des mises jouées lors de parties de poker. Ce système occulte aurait été organisé depuis au moins un an et demi, avec des montants déclarés parfois 20 fois inférieurs à celui réellement joué, et un mécanisme de commissions touchées par les dirigeants.

Le groupe, dont le cours de Bourse a dévissé de 15 % lundi après l’annonce des gardes à vue, a assuré mardi, avant l’ouverture des marchés, être « en conformité avec la loi et tout particulièrement en matière de réglementation des jeux et de lutte contre le blanchiment ».

« Au préjudice du seul casino de Cannes »

La société, se disant « affectée par un battage médiatique sans commune mesure avec les premiers résultats de la procédure », a aussi souligné que les faits « auraient été commis au préjudice du seul casino de Cannes ».

Lundi, dans un communiqué, le groupe Partouche a expliqué qu’il allait « se constituer partie civile pour préserver ses droits, sachant qu’il n’a aucune connaissance à l’heure actuelle des faits allégués »