VIDEO. Accident à Millas: Une collégienne affirme que la barrière était levée
ENQUETE•Interrogée par BFM TV, la jeune fille, qui se trouvait dans le bus qui suivait le véhicule accidenté, assure qu’il n’y avait pas non plus de signal lumineux…N.B.
Un nouveau témoignage vient semer le trouble dans l’enquête sur la collision entre un bus scolaire et un TER, à Millas, dans les Pyrénées-Orientales, le 14 décembre dernier.
Alors que le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux, avait fait état il y a quelques semaines de constatations matérielles et de témoignages en faveur « d’une barrière fermée » sur ce passage à niveau, BFM TV a recueilli le témoignage d’une collégienne qui dit le contraire. L’adolescente se trouvait dans le véhicule qui suivait le bus accidenté.
« Il n’y a pas eu le signal du point rouge »
« La conductrice, elle est passée, normal, parce que la barrière était ouverte, témoigne la jeune collégienne, le visage caché. Tout le monde, dans mon bus, ils ont dit qu’elles étaient ouvertes, même moi, je l’ai vu… Il n’y a pas eu le signal du point rouge… »
Depuis, même si, aujourd’hui, « ça va mieux », le drame, qui a fait six victimes, résonne dans sa tête. « Pendant les cours, des fois, je vois l’image dans ma tête, raconte l’adolescente. Le son, des vitres qui se cassent, ça me fait mal à la tête à chaque fois. »
Des enfants entendus le 21 février
Mais cette enquête particulièrement compliquée, les témoignages divergent. Si la conductrice du bus, comme certaines autres personnes, a toujours assuré que la barrière était bien ouverte, et qu’il n’y avait aucun signal, lorsqu’elle s’est engagée sur les voies, la SNCF et le conducteur du train disent le contraire, comme d'autres témoins du choc.
Selon la chaîne info, plus aucun enfant n’est hospitalisé, cinq sont toujours pris en charge dans un centre de rééducation à Palavas-les-Flots, dans l’Hérault. Des enfants, qui se trouvaient dans le car, seront entendus par les enquêteurs le 21 mars prochain.