Moselle: Une enquête préliminaire ouverte pour harcèlement après le suicide d'un policier
JUSTICE•Le parquet de Sarreguemines (Moselle) a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement à la suite du suicide d'un policier avec son arme de service fin janvier...B.P. avec AFP
L’inspection générale de la police nationale en a la responsabilité. Comme l’a annoncé le parquet de Sarreguemines à l’AFP, une enquête préliminaire a été ouverte pour « harcèlement moral au travail et atteinte à l’intimité de la vie privée par captation, enregistrement ou transmission des paroles » après le suicide d’un policier en Moselle le 21 janvier.
Muté à la brigade de nuit de Freyming-Merlebach après 17 ans passés au commissariat de Saint-Avold, ce père de famille mosellan de 46 ans pourrait s’être tué avec son arme de service à côté d’un lac en raison de son travail, ou plutôt à cause des relations professionnelles compliquées dans son nouvel environnement, comme le pensent ses parents.
« Conversations enregistrées » et « mouchard » en voiture
Ainsi que l’annonçait France Bleu Lorraine une semaine plus tard, ces derniers ont bien déposé plainte contre X pour harcèlement moral après les faits. Ils parlaient, par l’intermédiaire de leur avocat, de « conversations enregistrées » et de « mouchard » placé sous son « siège de voiture » par d’autres policiers. Et de l’absence de réaction de sa hiérarchie.
Quelques jours plus tôt encore, ses collègues avaient pour leur part déjà mis en cause leur hiérarchie en évoquant leur souffrance au travail. Des courriers devaient aussi être envoyés dans la foulée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et au ministre de l’Intérieur par l’avocat des parents du défunt.