La petite synthèse envoyée par la police aux médias, vendredi, était à forte connotation sexuelle. Et pour cause : trois cas d’exhibition ont été relevés dans la même journée de jeudi dans l’agglomération nantaise. Par ordre chronologique.

Jeudi, à 8 heures, rue des Dahlias, à Orvault, une collégienne se rend à pied à son collège quand un individu cagoulé l’interpelle et lui lance qu’elle est «belle» tout en se masturbant, explique la police.
La jeune fille de 12 ans se met à crier et à fuir en courant pour trouver refuge auprès d’un passant qui donne l’alerte. Malgré des patrouilles de police, l’individu n’a pas été interpellé. La mineure a porté plainte.

Il se masturbe à un arrêt de tram

12 h 15, boulevard Salvador-Allende, à Saint-Herblain, un homme se masturbe devant une dame qui sort du tram. La victime, une femme de 37 ans, retient l’auteur devant le bureau de La Poste, situé Rue Pablo-Néruda, à Saint-Herblain. L’individu, un chef d’entreprise de 60 ans, a été placé en garde à vue. Il est connu pour un fait similaire en 2014, qui lui avait valu un rappel à la loi. L’homme, qui a reconnu avoir sorti son sexe, mais a nié la masturbation, passera en composition pénale en février devant l’association d’action éducative, précise la police.

Un autre montre son sexe place Saint-Pierre

Enfin, toujours jeudi, à 23 h 50, place Saint-Pierre, à Nantes, un homme de 30 ans est appelé par un individu qui s’exhibe et se masturbe. La victime réussit à retenir l’individu jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre qui l’ont interpellé. L’exhibitionniste, un architecte d’intérieur de 26 ans, a été placé en garde à vue.
Entendu par la police, il a reconnu les faits. Il a expliqué que le Cours Saint-Pierre est (selon lui) un lieu connu pour la drague homosexuelle. Il s’est donc arrêté pour uriner et a vu un monsieur passer. Il l’a interpellé pour voir si ça pouvait l’intéresser… Lui aussi passera en composition pénale en février.