VIDÉO. Pyrénées-Orientales: Quatre enfants tués et une vingtaine de blessés dans une collision entre un bus scolaire et un train
FAITS DIVERS•On ne connaît pas les circonstances exactes de l'accident pour l'instant. Le premier ministre et la ministre chargée des transports se sont rendus sur place...N.B.
Une collision entre un bus scolaire et un train TER a eu lieu à Millas, une ville de 4.000 habitants, près de Perpignan (Pyrénées-Orientales) ce jeudi vers 16h.
Le bilan provisoire communiqué par l'AFP est de quatre enfants décédés, et une vingtaine de personnes blessées, dont 11 en urgence absolue. L’accident s’est produit sur un passage à niveau situé sur l'axe entre les villes de Perpignan et Villefranche-de-Conflent.
« Le choc a été très violent »
Selon Barbara, une passagère qui se trouvait à bord du train, « le choc a été très violent et on a eu l'impression que le train allait dérailler et se coucher, confie-t-elle à L'Indépendant. Des hélicoptères sont également mobilisés pour prendre en charge les blessés. Les passagers du train sont en cours d'évacuation par la gendarmerie tandis que les secours s'affairent auprès des passagers du bus scolaire. Une opération de désincarcération du bus est également en cours. » « Le car a vraiment été coupé en deux par le train qui passait », a déclaré, sur France Bleu Roussillon, le maire de la commune voisine, Saint-Féliu-d'Amont. Robert Olive évoque une « vision d'horreur ».
Percuté à l'arrière par le train
Selon France Bleu, le bus, qui transportait une vingtaine d'enfants de 13 et 17 ans entre le collège de Millas et les villes de Saint-Féliu-d’Amont et Saint-Féliu-d’Avall, aurait été percuté à l’arrière par le train. On ne connaît pas, pour l’instant, les circonstances exactes de l'accident. Le trafic ferroviaire est a été totalement interrompu dans le secteur.
Un numéro a été mis en place pour informer les parents : 04 68 51 67 67. Ils sont invités à se rendre si nécessaire vers le collège de Millas où ils seront accueillis et informés. Ce jeudi en fin d'après-midi, de nombreux familles se précipitaient sur les lieux de la catastrophe, tentant en vain d'accéder en vain au bus et d'obtenir des informations, a constaté une correspondante de l'AFP, tandis que d'autres étaient reçues en mairie.
Les secours sur place
Dans un communiqué, la préfecture des Pyrénées-Orientales confirme l’accident. « Compte tenu de l’importance de l’accident, le préfet des Pyrénées-Orientales a décidé d’activer le centre opérationnel départemental afin de coordonner l’action des différents services. Les services de secours (Sdis, Samu) et de gendarmerie sont sur site. »
Des moyens lourds ont été engagés sur les lieux par les sapeurs-pompiers du département : 95 sapeurs-pompiers, un poste médical avancé, et des hélicoptères.
« La mobilisation de l'Etat est totale »
La SNCF a indiqué de son côté que « selon des témoins, le passage à niveau a fonctionné normalement, mais il faut évidemment que cela soit confirmé par l'enquête ». Il s'agirait d'un passage à niveau « classique », doté d'une signalisation automatique et de deux barrières, a précisé l'entreprise, selon laquelle le passage à niveau « n'était pas considéré comme particulièrement dangereux ». Sur son compte Twitter, la SNCF « adresse aux victimes et à leurs familles un sincère message de soutien ».
Le président de la République Emmanuel Macron a assuré que « la mobilisation de l'Etat est totale » après la collision. « Toutes mes pensées pour les victimes de ce terrible accident d'un bus scolaire et pour leurs familles », a déclaré le chef de l'Etat sur Twitter.
« Je me rends sur place immédiatement »
De son côté, sur Twitter, Elisabeth Borne, ministre chargée des transports, a dit sa « très vive émotion suite au terrible accident survenu à Millas. Les secours et les services de l’Etat sont pleinement mobilisés. Je me rends sur place immédiatement. » Le premier ministre Edouard Philippe s'est est également rendu sur les lieux de l'accident.