ENQUÊTELe chien retrouvé mutilé à Fourmies n'a subi aucune violence

Chien mutilé à Fourmies: L'animal n'a subi aucune violence

ENQUÊTELe parquet d’Avesnes-sur-Helpe confirme que l’animal n’a pas été maltraité physiquement…
Mikaël Libert

Mikaël Libert

L'essentiel

  • Un chien a été retrouvé presque mort au domicile d’un couple dans le Nord.
  • Les rumeurs évoquaient des brûlures à l’acide ou même des tortures.
  • Le parquet d’Avesnes assure que l’animal n’a pas été violenté.

L’enquête suit son cours. Le chien retrouvé mort-vivant au domicile d’un couple, à Fourmies, dans le Nord, n’a pas « été victime de mauvais traitements » a confirmé à 20 Minutes le parquet d’Avesnes-sur-Helpe. Cette affaire avait suscité l’émotion, notamment sur les réseaux sociaux, après la publication de photographies de l’animal par la SPA d'Hirson.

« La thèse de la violence à l’égard du chien est définitivement écartée »

« Le chien qui a été euthanasié n’a pas été victime de mauvais traitements, en ce sens qu’il n’a pas été battu. La thèse de la violence à l’égard du chien est définitivement écartée », a affirmé le procureur, précisant que « les traces qu’il portait n’étaient pas dues à ça ».

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Les gendarmes de Fourmies poursuivent donc leur enquête, notamment pour déterminer « si le propriétaire de l’animal a tout fait pour prendre soin de lui, s’il n’a pas été délaissé », poursuit le magistrat. L’autopsie a confirmé que l’apparence du chien était le résultat d’une maladie de peau. L’hypothèse d’une « maladie infectieuse » avait d'ailleurs été avancée par les enquêteurs après qu’ils ont reçu confirmation que le maître du chien avait effectivement consulté un vétérinaire à plusieurs reprises.

Le couple a été obligé de déménager

Sur l’endroit où le chien a été découvert pas les services de la SPA et les gendarmes, décrit comme une cabane insalubre par la SPA, le parquet d’Avesnes ne s’avance pas : « je ne confirme pas cette information, un cabanon insalubre n’est pas une notion juridique ».

Le parquet a par ailleurs tenu à dénoncer un certain emballement au cours duquel « de nombreuses contre-vérités ont été dites ». Les gendarmes avaient assuré que les propriétaires du chien avaient été victimes « d’actes malveillants ». Des faits confirmés par le procureur qui ajoute que « le couple a même été obligé de déménager provisoirement ».