ENQUETEDix personnes arrêtées, soupçonnées de vouloir attaquer des politiques

VIDEO. Projet d'attentat de l'ultra-droite: Dix personnes arrêtées, soupçonnées de vouloir attaquer des hommes politiques

ENQUETELes interpellés sont suspectés d’avoir voulu s'en prendre à Jean-Luc Mélenchon et Christophe Castaner...
T. C. & D. D. avec AFP

T. C. & D. D. avec AFP

Dix personnes de 17 à 25 ans, gravitant dans la mouvance d’ultra-droite, ont été arrêtées ce mardi dans une enquête portant sur un projet d’attentat visant notamment des hommes politiques et des mosquées, dont l’initiateur présumé a été arrêté en juin a appris 20 Minutes de source policière. Ces personnes, neuf hommes et une femme, sont actuellement en garde à vue pour « association de malfaiteurs terroriste ».

Elles « étaient en lien » avec l’inspirateur de ce projet d’attentat, Logan Alexandre Nisin, un ancien militant de l’Action Française Provence, organisation qui avait multiplié les provocations musclées autour de Marseille et d’Aix-en-Provence avant l’été, a précisé une source proche de l’enquête à 20 Minutes.

Plusieurs cibles avaient été évoquées : des migrants, des mosquées et des hommes politiques. « Il s’agissait à ce stade d’ébauches de projet », précise cette source à l’AFP.

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Deux hommes politiques visés nommément

Les enquêteurs cherchent à établir la nature des liens de ces dix personnes avec Logan Alexandre Nisin et savoir si elles avaient connaissance de ces projets d’attentats.

Parmi les personnalités visées, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner et Jean-Luc Mélenchon, ex-candidat à la présidentielle de la France Insoumise, selon les informations de 20 Minutes. « Jean-Luc Mélenchon n’a pas été informé et ses demandes de protection pendant les législatives ont été rejetées », a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’ex-candidat.

Logan Alexandre Nisin, résidant dans le Vaucluse, avait été arrêté le 28 juin à Vitrolles (Bouches-du-Rhône) chez un proche, après avoir exprimé sur internet sa volonté de passer à l’action contre les « blacks », « racailles », « djihadistes » et « migrants ».

L’affaire avait d’abord été traitée localement par le parquet d’Aix-en-Provence et la gendarmerie à la suite d’un signalement en ligne, avant d’être confiée à la Sous-direction antiterroriste.

Très idéologisé, Nisin possédait des armes et avait pratiqué le tir. Les enquêteurs avaient relevé sa « volonté d’organisation et d’association » en vue de parvenir à ses fins, avait précisé en juillet l’une des sources proches de l’enquête.