ENQUETEUne sœur et un frère du tueur de Marseille placés à leur tour en détention

Attentat à Marseille: Une sœur et un frère du tueur placés à leur tour en détention

ENQUETEDeux membres de la famille de l’assaillant au couteau de la gare Saint-Charles sont en détention provisoire en Tunisie…
Jean Saint-Marc

J.S.-M. avec AFP

L'essentiel

  • Le petit frère d’Ahmed Hanachi, Anis, est toujours détenu en Italie.
  • Le porte-parole du pôle judiciaire antiterroriste tunisien a annoncé ce lundi soir qu’une sœur et un autre frère du tueur sont détenus en Tunisie.

Alors que le petit frère d’Ahmed Hanachi est toujours détenu en Italie, une sœur et un frère du Tunisien qui a tué deux cousines à Marseille ont été placés en détention préventive vendredi en Tunisie. Ils ont été entendus par le pôle judiciaire antiterroriste, a indiqué son porte-parole Sofiène Sliti.

« Ils ont comparu devant un juge d’instruction au pôle (antiterroriste) qui a décidé de confier l’enquête au poste de la garde nationale (gendarmerie) de l’Aouina », près de Tunis, a ajouté le porte-parole. Il s’agit de Moez et Amina, qui vivent en Tunisie, selon une source proche de la famille.

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Une fratrie de cinq

Un autre frère d’Ahmed, Anis, a été arrêté à Ferrare, dans le nord de l’Italie, à la suite d’un mandat d’arrêt international délivré par les autorités françaises, a indiqué dimanche soir la police italienne. Anis est accusé de complicité et de participation à une association terroriste. Il est à la disposition du parquet de Bologne.

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Avant-dernier d’une fratrie de cinq, Ahmed Hanachi a passé la majorité de sa vie adulte entre France et Italie et avait vécu plusieurs années à Aprilia, au sud de Rome.

Deux des frères extrémistes ?

Son père Noureddine a affirmé à l’AFP qu’il était « peut-être sous l’emprise de la drogue » lors de son acte, peinant à croire qu’il puisse être radicalisé, tout en soulignant qu’il n’avait plus de nouvelles depuis deux mois de ses fils installés en Europe.

Deux sources de sécurité tunisiennes ont néanmoins indiqué à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat, qu’Ahmed et son frère Anouar H, qui vit actuellement illégalement en Europe selon sa famille, seraient classés « extrémistes ».