Mon bulletin dans ton urne: Le Pen version entre-deux tours, Boutin menacée d'exclusion et Macron l’assure: «Ne pas se positionner» pour lui «c’est aider Le Pen»
PRESIDENTIELLE•Chaque matin, « 20 Minutes » vous livre les trois informations marquantes de la campagne…undefined undefined
A peine le temps d’avaler un café ? En sortant des brumes matinales, attrapez aussi notre récap’quotidien d’une campagne corsée et régulièrement relevée de polémiques.
A Nice, les militants FN ont découvert Marine, version entre-deux tours
Pour son premier grand meeting d’entre-deux tours, Marine Le Pen a choisi Nice. Notre journaliste sur place s’est amusé à repérer sept différences et des nouveautés par rapport aux précédents meetings de la candidate, maintenant que l’Elysée est à portée de vote. A noter par exemple un nouveau slogan « Choisir la France » et des affiches plus ou moins réussies, les chevilles de la candidate plus enflées qu’à la normale après les 7,7 millions de voix récoltées au premier tour de la présidentielle ou encore un petit coucou aux électeurs déçus de Mélenchon… L’ensemble des observations est à lire ici.
Christine Boutin menacée d’exclusion par les ténors du parti LR
L’ex-présidente du Parti Chrétien-démocrate (PCD), formation associée aux Républicains, avait commencé à prôner un « vote révolutionnaire » dès lundi soir, au lendemain du premier tour. Puis, Christine Boutin avait réitéré ses propos dans Le Figaro en affirmant vouloir « faire comprendre aux Français de droite que voter Le Pen, ce n’est pas adhérer au Front national […] c’est simplement un vote contre Emmanuel Macron ». Un argument qui n’a pas fait mouche au parti LR. Après Christian Estrosi, c’est au tour de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, de réclamer son exclusion : « Les Républicains doivent exclure tous ceux qui comme Christine Boutin appellent à voter pour le FN. C’est le pacte fondateur du parti. C’est une ligne rouge que l’on ne peut pas franchir », explique-t-elle.
Macron enclenche la deuxième sur TF1
Emmanuel Macron le sait, entre la polémique de la Rotonde et le fiasco de sa rencontre avec les salariés de Whirlpool à Amiens, à 10 jours du second tour des élections il est temps d’accélérer sa campagne.
Dans l’émission « Elysée 2017 » de TF1, le candidat d’En marche a appelé les électeurs à « se positionner. Ne pas se positionner, c’est décider d’aider Mme Le Pen ». « Soyons tous face à nos responsabilités. C’est trop facile d’avoir fait des leçons de morale pendant longtemps et de vouloir s’en affranchir », a insisté le candidat d’En marche, visant implicitement Jean-Luc Mélenchon. Même s’il reconnaît à Marine Le Pen « une part d’humanité » et d’être « déterminée », Macron assure l’être encore davantage.