CONSIGNE DE VOTEFrançois Hollande votera Macron pour faire barrage au «risque» Le Pen

Présidentielle: François Hollande votera Macron pour faire barrage au «risque» Le Pen

CONSIGNE DE VOTELe président s'est prononcé en faveur du candidat d'En Marche! lors d'une déclaration depuis l'Elysée...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La consigne de vote est claire. François Hollande a annoncé ce lundi qu’il allait voter Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle face au « risque » que « l’extrême droite fait peser sur l’avenir de la France », dans une allocution télévisée en direct de l’Élysée.

« La mobilisation s’impose mais également la clarté des choix. Pour ma part, je voterai Emmanuel Macron », a déclaré le chef de l’État dans une allocution diffusée depuis l’Elysée, rompant avec toute ambiguïté sur son soutien au leader d’En Marche !. Ce dernier, « aujourd’hui, est celui qui défend les valeurs qui permettent le rassemblement des Français dans cette période si particulière, si grave que connaît le monde, l’Europe et la France », a-t-il fait valoir.

Estimant qu’il était de son « devoir de définir une fois encore » les « enjeux » du deuxième tour, François Hollande a jugé que « la présence de l’extrême droite fait une nouvelle fois courir un risque pour notre pays » et que « face à un tel risque il n’est pas possible de se taire, pas davantage de se réfugier dans l’indifférence ».

Danger de l’isolement

Selon lui, le pouvoir d’achat des Français serait directement amputé si Marine Le Pen devait l’emporter et si la France sortait de la zone euro. « Ce seraient des milliers d’emplois qui seraient supprimés dans les industries de notre pays » si les « mesures protectionnistes » prônées par le FN étaient mises en œuvre, a-t-il également averti.

Quant à la « taxation des produits venant de l’étranger », elle provoquerait « une hausse des prix sans précédent qui frapperait les plus fragiles ». « Il y a donc à la fois le danger de l’isolement de la France mais aussi de la rupture avec l’Union européenne », a-t-il encore mis en garde. Et « face à la menace terroriste », a enchaîné François Hollande, « l’extrême droite diviserait profondément la France ».