CAMPAGNECinq choses à retenir du meeting de François Fillon à Paris

Présidentielle: Le pilonnage Macron, l'ex-ennemi Copé... Ce qu'il faut retenir du grand meeting de Fillon à Paris

CAMPAGNEA 15 jours du premier tour de la présidentielle, le candidat de la droite et du centre a tenu ce dimanche un grand meeting à Paris…
Anne-Laëtitia Béraud

Anne-Laëtitia Béraud

François Fillon a tenu ce dimanche un grand meeting porte de Versailles à Paris, réunissant environ 25 000 personnes selon les organisateurs. 20 Minutes liste 5 choses à retenir de cette grande réunion publique parisienne…

Une manifestation de force

Le palais des congrès de la porte de Versailles avait accueilli Nicolas Sarkozy en janvier 2007, lançant sa campagne pour l’Elysée. Ce dimanche, plus de 20 000 personnes se sont rassemblées au même endroit pour l’un des gros meetings de la campagne de François Fillon. Et, pour que la fête soit plus folle, on a employé les gros moyens : grande salle à la sono qui décoiffe, une marée de drapeaux tricolores, une grosse dizaine de parlementaires et de soutiens défilant à la tribune pour vanter les mérites du candidat, sans oublier les partisans déchaînés…

François Fillon fragilisé par une mise en examen et les derniers sondages qui l’empêcheraient d’être au second tour ? Dans un discours d’une bonne heure, le candidat de droite a dit pourtant sentir monter une « force » qui va « stupéfier les prétendus faiseurs d’opinion ». Ces sondages placent pour la première fois ce dimanche Jean-Luc Mélenchon – qui organisait ce même jour à Marseille un rassemblement avec 70 000 personnes selon les organisateurs – au coude à coude avec François Fillon. Le candidat de la droite a estimé que celui de La France insoumise « se rêve en capitaine du cuirassé Potemkine mais négociera la ferraille du Titanic ».

Le pilonnage Emmanuel Macron

S’il a critiqué Jean-Luc Mélenchon, tout juste mentionné Marine Le Pen, François Fillon a pilonné Emmanuel Macron. Moins de cinq minutes après le début de son discours, François Fillon a taclé candidat d’En marche !, lançant : « Cinq ans de marche arrière, la France de Macron, c’est la France de maintenant. » L’ancien ministre de François Hollande, qualifié de « jeune politicien » et d’« imposteur », a été critiqué sur la culture. « Je ne ferai pas comme Emmanuel Macron. Je ne porterai pas en terre le cercueil de la culture française », a lancé François Fillon à ses fidèles.

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L’ex-ennemi Jean-François Copé au premier plan

Vous vous souvenez du psychodrame de l’automne 2012 pour la présidence de l’UMP ? Jean-François Copé et François Fillon s’étaient déchirés, faisant exploser les rangs du parti laissé par Nicolas Sarkozy. Ce dimanche, l’ex-ennemi Jean-François Copé était sur la tribune juste derrière François Filon, l’écoutant religieusement…

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François Fillon appelle au soutien des électeurs, pas à leur amour

Après plus de deux mois de campagne émaillée par les affaires judiciaires, François Fillon a demandé le soutien des électeurs… et non son amour : « Je ne vous demande pas de m’aimer, je vous demande de me soutenir, parce qu’il y va de l’intérêt de la France », a lancé le candidat. En allusion aux affaires, François Fillon a expliqué : « Après l’élection, il nous faudra une volonté sans faille. Cette volonté, je la possède. Je l’ai trempée, affermie dans mes épreuves récentes et dont je ne parlerai plus. » Avant de faire une anaphore sur un « président exemplaire ». « C’est ce président-là que je serai. Vous pouvez compter sur moi, et moi, je dois pouvoir compter sur vous », a ajouté François Fillon.

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La crainte d’une nouvelle guerre froide

Dans un discours exposant la philosophie et les grands axes de son programme, François Fillon a déclaré voir « avec effroi poindre les nuages noirs de la guerre ». Après une attaque chimique sur une ville rebelle syrienne le 4 avril, puis le bombardement décidé par le président américain Donald Trump, François Fillon a prévenu : « la responsabilité de la France, c’est d’abord de faire respecter le droit international et de défendre par tous les moyens la paix mondiale dont nous sentons qu’elle est chaque jour un peu plus fragile. Je ne me résoudrai jamais au retour d’une guerre froide entre les deux plus grands arsenaux nucléaires du monde ». « Président de la République, je ne ménagerai pas mes efforts pour la paix car je vois avec effroi poindre les nuages noirs de la guerre », a-t-il jugé. « Il est plus que temps d’avoir à la tête de la France un gaulliste », a-t-il encore souligné.

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