POLITIQUEVIDEO. Présidentielle: Ce qu'il faut retenir du débat entre les 5 candidats

VIDEO. Débat sur TF1: Ce qu'il faut retenir des échanges musclés entre les cinq candidats

POLITIQUEJean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, François Fillon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron étaient sur le plateau de TF1/LCI...
C.L. et T.L.G.

C.L. et T.L.G.

La tension est montée crescendo. Après une heure de débat correct, le ton s’est durci pour ce premier grand débat de la présidentielle. Benoît Hamon, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et François Fillon ont échangé pendant trois heures sur le plateau de TFI/LCI. Vous n’avez pas suivi les échanges entre les cinq principaux candidats à l’élection présidentielle ? Pas de panique. 20 Minutes vous dit ce qu’il ne fallait pas rater.

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C’était très chaud entre Le Pen et Macron

Ils se sont cherchés toute la soirée. Interrogée sur la laïcité, Marine Le Pen a affirmé qu’Emmanuel Macron était favorable au port du burkini. « Je n’ai pas besoin d’un ventriloque. Je vous assure tout va très bien. Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis clairement c’est mon habitude », lui a-t-il rétorqué. En fin d’émission, Marine Le Pen lui a rendu la monnaie de sa pièce. « Vous savez quoi ? Vous avez un talent fou. Vous arrivez à parler sept minutes et je suis incapable de résumer votre pensée. Vous n’avez rien dit. C’est le vide absolu, sidéral ! »

Les affaires font (discrètement) irruption

On pensait que les affaires arriveraient plus tôt, mais il a fallu attendre les questions sur la moralisation de la vie publique pour les voirs surgir. Taquin, Jean-Luc Mélenchon a évoqué la mise en examen de François Fillon et les soupçons qui pèsent sur Marine Le Pen. « J’ai admiré vos pudeurs de gazelles quand vous dites que la campagne a été polluée par les affaires de certains d’entre nous. Il n’y a que deux personnes concernées, les trois autres nous n’avons rien à voir avec tout ça. Donc merci de ne pas nous mettre tous dans le même sac », a-t-il demandé aux journalistes.

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Benoît Hamon a lui aussi attaqué François Fillon, en lui disant qu’il était plus « fort » en soustraction de fonctionnaires qu’en addition « avec son propre argent. »

Hamon attaque Macron sur son financement

Sans citer Emmanuel Macron, Benoît Hamon a demandé des « engagements clairs » sur le financement des campagnes, insistant sur la « clarté avec laquelle nous montrerons que nous n’avons pas de dons de personnes qui appartiennent à des grands groupes et qui pourraient demain nous ligoter ».

L’attaque est tellement claire que le leader d’En marche a immédiatement réagi : « Je pense que c’est pour moi donc je me permets d’intervenir ». « J’ai lancé un mouvement politique qui renouvelle vraiment la vie politique » et davantage dépendant des dons faute de subventions, a-t-il fait valoir. Des dons allant de « 1 à 7.500 euros », comme le « prévoit la loi. »

Mélenchon fait rire tout le monde (sauf Macron)

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Alors que le ton monte entre Emmanuel Macron et Benoît Hamon (voir plus haut), les journalistes tentent d’interrompre l’échange. Jean-Luc Mélenchon, lui, ironise : « Il faut bien qu’il y ait un débat au PS ». Le leader de la France insoumise fait marrer tout le monde sur le plateau. Enfin pas vraiment. A sa droite, Emmanuel Macron reste bien sérieux. « Je vais vous rassurer M. Mélenchon. Si j’y étais (au PS), j’aurais été à la primaire, si j’y étais, je ne serais pas là aujourd’hui et si j’y étais, je n’aurais pas mené les combats que j’ai menés ».