VIDEO. Présidentielle: «Il faut encourager les entreprises à recruter les jeunes»
A VOS SOUHAITS•Avant l’élection présidentielle, « 20 Minutes » est allé à la rencontre des Français pour prendre le pouls de la nation…Alexia Ighirri
Riches, pauvres, chômeurs, jeunes, retraités, zadistes… A l’approche de l’élection présidentielle des 23 avril et 7 mai, 20 Minutes est allé à la rencontre des Français de tous les âges et dans tout le pays, afin de prendre le pouls de la nation.
A chaque personne interrogée, trois questions ont été posées, toujours les mêmes. Aujourd’hui, c’est au tour de Julien Forler, 22 ans, étudiant alternant en master informatique à Lingolsheim dans le Bas-Rhin et supporter du Racing club de Strasbourg.
Quelle première mesure doit être prise par le nouveau chef de l’Etat ?
D’appliquer ses promesses de campagne. J’y crois difficilement mais comme on dit « l’espoir fait vivre ». La priorité, de mon point de vue, serait d’aider les jeunes à leur sortie d’école parce qu’ils trouvent difficilement du travail. On demande, lors des entretiens d’embauche, d’avoir de l’expérience. Mais pour en avoir, il faut travailler et quand on sort de l’école, on n’a pas forcément travaillé. Il faut les aider à entrer dans la vie active parce que ce sont les jeunes qui construisent le pays pour demain. Il faut encourager les entreprises à recruter les jeunes et les convaincre de leur faire confiance, de leur donner leur chance. Moi par exemple, j’ai eu du mal à trouver une entreprise pour mon alternance.
Et puis, en tant que supporter, je pense que le Président pourrait commencer par autoriser les fumigènes dans les stades (rires). Il pourrait surtout donner une vision différente du supporter, enlever la notion de celui qui casse tout et laisser place à celle de celui qui va au stade pour chanter pour son équipe, hurler et faire la fête. Ça commencerait par demander aux préfets d’arrêter les interdictions de déplacements à gogo. Nous ne sommes pas à l’abri de débordements, mais il ne faut pas confondre supporters et criminels. On parle d’état d’urgence, mais d’un autre côté on dit qu’il faut continuer à s’amuser, montrer qu’on n’a pas peur et pourtant on empêche les gens de faire la fête dans les stades.
Pourquoi êtes-vous intéressé par cette élection ?
C’est le chef de l’Etat qu’on désigne, le représentant du peuple. Tous les Français sont concernés. Et puis on a le droit de vote, autant en profiter. Je l’ai fait pour chaque élection, mais c’est la première fois que je peux voter aux Présidentielles. Je l’attendais, c’est le vote le plus important. Ma famille et moi, nous nous intéressons à la politique : il y a toujours un moment où on aborde le sujet lors d’un repas de famille.
Avez-vous déjà finalisé votre vote ?
Oui, mon vote ira du côté de la droite. Quand on voit ces cinq dernières années, un basculement ne ferait pas de mal.